Et si on arrêtait d’accepter d’être une option ?
Je me faisais la réflexion ces temps-ci en pensant à mes clientes ou à mes deux copines S. et D. (la bise !) : dans nos relations, il arrive parfois que l’on se sente en décalage.
Vous savez, ce sentiment d’être moins prioritaire pour l’autre, moins considérée. Un peu mise de côté, sans vraiment comprendre pourquoi.
Très vite, on se pose des questions. Qu’est ce que j’ai fait ? Pourquoi cette impression bizarre ? Que se passe t-il ?
Et peu à peu, on développe l’idée qu’on est à présent « une option » pour la personne. Un genre de compromis mou, utile par moment mais pas prioritaire donc.
Ce n’est pas toujours évident à repérer. Parfois, on veut tellement croire à la sincérité de l’autre qu’on minimise les absences, qu’on justifie les silences, qu’on accepte les rendez-vous manqués ou les réponses tardives.
On se dit que ce n’est rien, que ça ira mieux. Que c’est temporaire. Qu’on se fait probablement des films…
Mais au fond… comment se sent-on vraiment ? Est-ce que ce lien nous nourrit ou nous fait-il douter ? Est-ce qu’on se sent à sa place dans cette relation ou est-ce qu’on attend que l’autre nous confirme qu’on compte, qu’on est importante ?
3 signaux pour analyser une relation
Voici quelques red flags, parfois discrets, mais révélateurs, qui peuvent inviter à la réflexion :
* L’autre vous contacte surtout quand il ou elle a du temps libre ou besoin de quelque chose. Vous êtes là, surtout quand ça l’arrange. Mais dans les moments importants, vous êtes mise de côté.
* Vos besoins, vos émotions ou vos limites sont minimisés. Quand on vous fait sentir que vous êtes « trop » (#hypersensible) ou que vos ressentis dérangent, cela interroge la place qu’on vous accorde réellement.
* Vous êtes souvent dans l’attente. D’un message, d’une attention, d’un geste clair. Cette attente devient une habitude, presque une norme, alors qu’elle devrait rester l’exception.
Dans une relation équilibrée — qu’elle soit amicale, amoureuse ou familiale — on devrait pouvoir se sentir choisie non ?
Non pas de façon spectaculaire, mais simplement, dans des comportements cohérents, sincères et nourrissants.
Mais tout cela amène immanquablement LA question « qui tue » : est-ce que je prends soin de moi en restant dans cette dynamique ?
Sous-entendu : est-ce que je me respecte assez pour dire « j’ai besoin de plus que ça » ?
Refuser d’être une option, ce n’est pas se prendre pour une reine et devenir un coeur de pierre.
C’est écouter ce qui se passe en soi. C’est reconnaître quand une relation nous fait plus de mal que de bien en s’ouvrant à l’idée que l’on mérite, tout simplement, des liens vrais.
En attendant « ce ménage d’été », on peut commencer par se choisir soi-même, avec douceur, avec tendresse, sans précipitation.
Alors, si ces mots vous parlent, si vous souhaitez approfondir ce cheminement, apprendre à mieux vous choisir et poser vos limites avec bienveillance, je suis à votre disposition !
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