Dans notre société moderne, je crois que les ruminations, les pensées-pirates (expression piquée à un de mes clients !) et autres cogitations deviennent universelles (ou presque).
Parce qu’on en a trop dans la tête, parce qu’on pense tout le temps, on programme, on anticipe, on réfléchit, on fait des hypothèses, on règle des problèmes…
Et pendant ce temps-là, on ne vit pas vraiment.
D’un point de vue sophrologique ou méditatif, le fameux « je pense donc je suis » de Descartes, ne marche pas 🙂 #sorry
Car en devenant une machine à penser/à pensées, vit-on ? Est-ce ça la vie ?
Pas sûr…
Pourquoi les dompter ?
Je pars du principe que nous ne pouvons pas arrêter de penser véritablement. Nous sommes des êtres penseurs (OK Descartes, t’as gagné ce round).
Mais c’est justement là aussi que se loge le problème.
Quoi faire alors ? Penser ou pas ?
L’idée est surtout de canaliser nos pensées. Un peu comme si on les faisait toutes passer dans un entonnoir pour peu à peu n’en traiter qu’une seule à la fois.
[A ce propos, lire ou relire mon ebook « Devenez monotâche » !]
Je le répète souvent mais pour être heureux, prenons le temps de vivre chaque instant pleinement, c’est à dire en conscience (pas en faisant 10 trucs en même temps).
Si je pense dès 9h du mat’, à ce que je vais manger ce soir, où je suis ?
Pas dans le présent, ça c’est certain ! ⏭️
Canaliser nos pensées-pirates permet de :
– vivre sa vie en conscience – on vient d’en parler
– être plus serein,
– avoir plus de clarté,
– être moins tendu,
– se recentrer sur l’essentiel,
– être plus efficace,
– augmenter sa satisfaction,
– prévenir stress, burn-out, dépression, attaques de panique,… etc.
– être plus disponible à soi-même et aux autres
– développer son écoute,
– mieux identifier ses limites et ses besoins,
– avoir un sommeil plus réparateur,
– etc.
Des raisons, il y en a beaucoup ! A chacun de sentir en lui ce qui est le plus « urgent » pour que la vie soit plus douce et agréable.
Comment les dompter ?
La bonne nouvelle c’est que dompter nos pensées s’apprend, se travaille comme un véritable processus.
Voici ci-dessous quelques pistes pour s’entraîner au quotidien (oui oui, au quotidien !) :
– ne faire qu’une seule chose à la fois (et écarter toute distraction)
– s’en tenir aux faits, arrêter les hypothèses et les suppositions
– prendre chaque jour, un moment pour se ressentir, faire ce que j’appelle « sa météo intérieure«
– pratiquer la sophrologie (évidemment) 😉
– méditer avec l’aide d’un support si on débute (cf. l’appli Petit Bambou, Namatata, ou Cédric Michel sur YouTube, etc) et ce chaque jour, même 5 minutes
– diviser sa to-do list par 5, l’alléger, déléguer, reporter
– laisser aux gens leurs responsabilités, arrêter de vouloir convaincre ou changer les autres (s’occuper de ses fesses quoi !)
– s’organiser du temps pour soi,
– prendre le temps de s’aérer, de prendre l’air, d’aller dans la nature
– se faire aider pour comprendre pourquoi on se met la pression en jouant les « Madame Parfaite »
– faire quelque chose avec ses mains, bricoler, peindre, tricoter, cuisiner, jardiner, etc.
Des pistes, il y en existe des tonnes.
Et quand tout s’embrouille et manque de clarté, c’est le signe qu’il y a trop à gérer / penser. C’est le meilleur moyen de procrastiner d’ailleurs !
Au fond, je suis convaincue que chacun sait quand il se sent vraiment bien, « dans le flow » comme on dit, agréablement concentré, naturellement aligné et habité par la joie. Cet état se caractérise souvent par le fait de ne faire qu’une seule chose et d’y être pleinement disponible.
Alors ? Allez-vous vous laisser aborder par vos pensées-pirates ? Ou choisissez-vous d’apprendre à les repousser ?
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