Ah ça ! Pour attendre, nous attendons !
Nous attendons d’avoir (rayer les mentions inutiles) :
– un CDI,
– perdu 8 kg
– refait la peinture
– trouvé LA bonne personne
– gagné au Loto
– changé de ville
– trouvé du boulot
– repris le sport
– arrêté de fumer
– déménagé
– fini l’année
– commencé l’année…
– Etc
Nous attendons pour que toutes les conditions soient réunies.
Toutes.
Pas une de moins.
Nous faisons des plans sur la comète, nous imaginons, nous espérons.
Nous nous projetons à coup de « quand » ou de « dès que« .
Et en attendant, que se passe t-il ?
Eh bien la vie passe.
Elle suit son cours, à son rythme. Elle est temps et espace. Elle est unique. Elle est unidirectionnelle.
Et nous ?
Nous estimons que le temps n’est pas tout à fait venu.
Nous attendons que notre moment de bonheur arrive.
Nous pensons que justement, nous en avons du temps pour devenir heureux (un jour).
Pas sûr.
Attendre n’est pas vivre. C’est attendre de vivre. Attendre de commencer à vivre et à apprécier la vie.
Mais tout temps que nous passons à attendre, à quoi sert-il ?
A rien.
Un peu comme si nous faisions la queue devant une boulangerie fermée…
Alors, le mieux n’est-il pas d’arrêter d’attendre ?
Pour considérer que notre bonheur, c’est maintenant.
Pour sentir comme le sourire de cette personne est agréable dans cet instant.
Pour apprécier cette journée pluvieuse qui nous recentre.
Pour caresser ce chat qui accueille pleinement notre main.
Pour partager des moments quotidiens, simples, réels, uniques.
Pour faire de chaque seconde, une célébration de joie, de rire, de calme, de réussite, de paix, de respiration, de partage,…
Pour pouvoir aussi, se dire, le soir en se couchant, j’ai passé une belle journée, j’ai été heureux.
Parce qu’avant tout sentie. Ressentie. Vécue réellement.
Parce qu’imparfaite mais précieuse.
Parce que nous sommes en vie.
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