Que faire en cas de découragement ?

Cet état, nous le connaissons tous un jour ou l’autre.

Vous savez, cette lassitude de tout qui nous abat, nous rend extérieur et un peu (voire beaucoup) déprimé.

Cela peut aussi être sous forme de ras le bol. Comme une envie de raccrocher les gants.

J’arrête, je n’en peux plus. Je n’ai plus la force ou l’énergie.

Parfois l’abattement arrive après une série de petits ennuis qui se succèdent. Au départ, on « gère » puis quand arrive le troisième problème, puis le quatrième, on sent qu’on est « sur la ligne de crête » comme disent les politiques en ce moment. On ne sait pas trop si on va tenir.

A la prochaine contrariété, notre stock de tonus affiche « game over ». C’est terminé. On n’a plus de jus.

On s’installe dans une déception, teintée d’inertie morose. On râle, on grommelle, on se plaint.

On est souvent fatigué et profondément frustré.

Tous ces efforts, toute cette énergie, toute cette motivation… pour quoi ?
Pour rien.

Ou pas assez en tous cas.

Alors que faire en cas de découragement ? Voici quelques idées :

1/ RIEN !

Oui rien. Vous avez bien lu.

Le but étant de ne surtout pas sur-réagir mais d’accueillir (oui je sais je radote 😇) en ressentant plutôt qu’en essayant de trouver l’issue de secours.

Ne rien faire permet de se poser et de ne pas faire comme si notre état n’existait pas. Nous avons le droit de nous sentir découragé. Nous avons le droit de nous sentir abattu.

2/ COMPRENDRE

Souvent dans ces cas-là, les émotions sont mélangées. Comme je le disais plus haut, cela va de la déprime à la déception, en passant par la lassitude par exemple.

Notre courage nous a quitté. La réserve est à sec.

Comprendre ce qui coince peut permettre d’engager des actions ou des changements de postures ciblées.

Comprendre exactement où est le problème, permet de savoir ce qui nous traverse exactement.

Pour cela, rien de mieux que d’écouter notre petite voix intérieure… Vous savez celle qui parle avec colère, dégoût, agressivité, etc. Celle qui gronde derrière les couches de ras le bol. Celle qui exprime l’injustice, la trahison, la peur, la solitude,…

3/ RELATIVISER

Le découragement ressemble à une vague qui nous embarque. Résultat ? Tout est à jeter. Tout.

Nous sommes comme globalement embourbé dans un sentiment d’échec.

Tout est foutu.
Tout est pourri.
Ma vie est nulle.

Même si on adore le théâtre dramatique, relativiser permet de dissocier.

De ne pas généraliser. La généralisation ? Vous savez ce mécanisme de défense largement utilisé pour englober tout dans tout tout le temps.

Par exemple :

Tous les hommes sont lâches.
Toutes les femmes sont perfides.

Relativiser, c’est remettre un peu d’objectivité. Oui la semaine a été dure, pleins de petits (ou gros) problèmes sont apparus les uns après les autres, pompant la totalité de votre gniac légendaire.

Mais (il y a toujours un mais) : ce n’est qu’une partie de tout ce qu’il vous est arrivé de merveilleux cette semaine.

Vous ne me croyez pas ? Réfléchissez. Repensez aux bons moments que vous avez vécus, car oui il y en a eu !

4/ POSITIVER

Le découragement au final, nous envoie un message. Il nous faut donc le décrypter.

Passée l’étape 1, nous pouvons nous tourner vers notre cœur pour lui demander de nous indiquer nos réels besoins dans cette situation.

Pas ceux de notre ego. Ceux de notre cœur.
Ce n’est pas pareil. Bien que complémentaire.

En écoutant quels besoins de cœur ne sont pas satisfaits en nous, nous obtenons des clés d’action, des solutions concrètes à penser.

Bien souvent, notre découragement nous met hors de notre zone de confort. Bien souvent nous avons dépensé énormément d’énergie et notre retour sur investissement n’est pas du tout à la hauteur de nos attentes.

Paf, la claque. Découragement. Ras le bol.

Dans la plupart des cas, nous avons alors surtout besoin de nous rassurer, de garder confiance, de garder notre cap, de faire confiance à la vie (à l’univers) pour que tout aille comme on le souhaite, de nous repositionner en cherchant des informations, etc.

Alors tendons l’oreille avec le coeur et écoutons (nous).

5/ Il y aurait bien un 5ème point mais je n’y crois pas trop. Vous savez c’est celui du coup de pied aux fesses. Genre injonction militaire : allez debout soldat, bouge toi le popotin, lève toi et avance ! Arrête de te plaindre ! Go go go !!!

Mouais.

Sur moi ça ne marche pas. J’ai d’abord besoin de « tourner dans ma marmite » comme disait ma psy. C’est à dire de ressasser quelques heures ou quelques jours. Puis quand l’émotion redescend, là je peux m’ouvrir à l’idée que je vais dépasser ça.

Mais peut-être que d’autres personnes apprécient cette 5ème méthode ?

Racontez !

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