Ça va vous ? Quoi de neuf ? Moi j’ai fait une sorte de sevrage  numérique forcé ce week-end et finalement, c’était bien. Je dis « finalement » parce que les premières heures, je cherchais fébrilement où mon portable allait bien pouvoir capter… Mais bon, entre les pins, les chênes et l’océan, point de salut. J’étais tout le temps en « E »… Alors j’ai laissé tomber, j’ai « accueilli les sensations » comme on dit en sophrologie. Et finalement j’ai eu l’impression d’être encore plus connectée… à moi, aux autres, à mon environnement 🙂

Mais ce n’est pas de mon sevrage dont je voulais vous parler. En plus si je commence à m’égarer, nous n’allons pas nous coucher de si tôt. Je voulais vous parler du pourquoi.

Du pourquoi je kiffe la sophrologie.

Parce que lorsque nous nous formons à une nouvelle matière  ou à une science, nous ne recevons pas tout de la même façon. Certains éléments nous resteront en mémoire foréveur et d’autres auront une utilité, seront des outils, des données mais dénuées de passion.

Pourquoi ?

L’é-mo-tionnel pardi ! Nous n’apprenons pas comme des robots. Nous apprenons comme des humains. Ou plutôt, nous apprenons ce que des humains ont produit et le recevons avec toute notre humanité.

Donc lorsque je me suis formée à la sophrologie, certains éléments m’ont plu tout de suite. Je les ai intégrés directement et naturellement. Ça m’a fait comme un feeling. Je me suis dit « c’est ça ».

Par exemple :

1/ Le terpnos logos

Késako ? C’est le discours du sophrologue et le mode par lequel il l’exprime. Vous le savez peut-être, il n’y a pas de toucher en sophrologie. La pratique est guidée par la voix du sophrologue. Celle-ci se veut douce, posée, tranquille. Elle guide la personne en l’orientant dans les exercices.

Ce qui me plait dans l’affaire c’est l’idée que, si les objectifs et les processus sont cadrés et clairs, le vocabulaire lui, est adapté. Adapté à la personne, ce qui nécessite un échange verbal préalable pour connaitre les ressources de cette dernière (lieu, personne, objet, etc.). Adapté par le sophrologue parce qu’il ou elle a sa personnalité, ses passions, ses goûts, ses ressources, ses kiffs… Ainsi, chaque sophrologue a son terpnos logos. Plus ou moins biologique, plus ou moins imagé, plus ou moins poétique, plus ou moins musical, plus ou moins coloré, etc.

2/ La transmission

Le sophrologue n’est pas dans une posture de « sachant » (celui qui sait). Il guide le sophronisé mais lui laisse les clés du camion 🙂 J’aime l’idée de transmettre les techniques, pour qu’elles soient réutilisées au quotidien par quiconque.

3/ Les trois capacités

Ah les trois capacités… Je me rappellerais longtemps l’effet qu’elles avaient sur moi lorsque mon prof de sophrologie les évoquait. Ce sont des ressources que nous possédons tous et que nous pouvons renforcer, développer pour qu’elles nous aident chaque jour.

Quelles sont-elles ? La confiance, en soi et en les autres. L’harmonie entre le corps et l’esprit et enfin, l’espoir en l’avenir et en notre capacité à nous construire un avenir positif…

Venez pratiquer avec moi et vous verrez, c’est un peu magique 😉 (mais en fait non hé hé c’est bien réel).

4/ Une philosophie de vie

La sophrologie, pour moi, ça n’est pas qu’une méthode de mieux-être. C’est surtout une philosophie de vie. Positive, vivante, concrète, rassurante et surtout qui marche. Pratiquer la sophrologie modifie notre façon d’être (tout court) ainsi que notre façon d’être au monde. Elle nous permet de mieux nous connaitre et d’optimiser notre présence au monde. Être qui nous sommes, écouter nos besoins et y répondre de façon adaptée, vivre la vie que nous désirons.

5/ Accessible à (presque) tous

Mise à part les personnes souffrant de troubles psychotiques importants et chroniques et  mise à part les personnes sourdes (et encore, il est possible de cibler des exercices), tout le monde peut pratiquer la sophrologie. Enfant, ado, adultes, femmes, hommes… tout le monde.

J’aime l’idée que pour pratiquer la sophrologie, il ne soit pas nécessaire d’être comme ci ou d’avoir cela… J’aime l’idée que la sophrologie ne rime pas avec performance ou « bonne /mauvaise façon de faire ».

J’aime l’idée qu’au centre du processus, réside la personne.

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