Comment calmer son besoin de contrôle ? (et ainsi, améliorer ses relations)

Quand je vois le succès de cet article « De quoi ont besoin les gens qui aiment tout contrôler ?« , je me dis qu’il y a encore à en dire 😉

Par exemple à propos du côté râleur des « contrôlants » !

Car oui, ils sont râleurs.

Comme évoqué précédemment, ils aiment que tout soit fait au carré et à leur façon.

Si ce n’est pas le cas, ils sont mal à l’aise, insatisfaits, contrariés. Bref ça ne va pas.

Ils ont une tendance à penser tout de suite en négatif. Ils voient spontanément ce qu’il va advenir de fâcheux, de problématique…

Ils ont dû mal à être positif, à se réjouir, à accueillir ce qu’il se passe quoiqu’il se passe.

Résultat : leur entourage les perçoit comme des personnes chiantes, tatillonnes et pessimistes.

Dont on sait qu’elles ne vont pas sauter de joie à telle ou telle nouvelle ou opportunité.

Dont on sait qu’elles vont dérouler le scenario catastrophe de façon parfaite.

Dont on sait qu’elles ne lâcheront pas facilement l’affaire…

Bref : des relations biaisées, empêchées car trop contraintes. Dans lesquelles personne ne profite vraiment de la compagnie de personne. Et dans lesquelles tout le monde est dans le « il faut« , le « ne pas« ,…

Si en lisant ces mots, vous vous sentez concerné, pas de panique !

Ce qu’il est possible de faire, c’est d’augmenter son discernement. C’est à dire à développer sa capacité à trier le bon grain de l’ivraie.

 

Comment faire ?

Le problème qu’ont les râleurs, c’est qu’ils râlent beaucoup, tout le temps, à propos de tout,…

Leur entourage finit par s’y habituer et n’est plus « percuté » car tout est au même niveau.

D’ailleurs, le râleur ne semble pas serein. Il est préoccupé en permanence et soucieux de tout.

Pour retrouver la capacité à accéder à la palette d’émotions dont sont dotés les êtres humains, le contrôlant doit surtout essayer de :

Se réjouir !

Bien sûr au début, cette méthode semble un peu artificiel mais peu à peu, elle permet de procéder à ce tri entre ce qui vaut la peine de se mettre en colère et ce qui ne le vaut pas.

Votre fils de 17 ans demande si vous êtes là samedi soir pour (sans doute) organiser une petite fête avec ses amis ?

En tant que contrôlant(e), de suite vous suspectez une orgie alternative dans votre salon ! Vous êtes en panique sur le désordre, le bruit, les comportements des uns et des autres, vous visualisez une scène de chaos avec vomis éthyliques… Bref, hors de question.

Ce que je vous propose à présent :

Réjouissez-vous ! Votre fils a une vie sociale, il a des amis, il sait profiter de la vie. C’est super et de son âge. S’il demande si par hasard vous êtes là samedi soir, répondez « Tu veux organiser une fête ?« . Il sera scotché par votre réaction bienveillante et curieuse. Loin des inquiétudes, de la condamnation d’office et du malaise habituel.

Par contre, négociez ce qui est important pour vous : le ménage, le rangement, le respect de votre lieu de vie et de vos affaires, etc.

Et si à votre retour le lendemain, le ménage est effectivement fait mais pas exactement comme vous l’auriez fait vous :

Réjouissez-vous ! Votre fils a respecté son engagement et grâce à vous, il a peut-être vécu la plus belle soirée de sa vie… Il saura vous remercier et votre coeur se remplira de bonheur et d’amour 😉

Autre exemple :

Votre copine vient diner un soir et propose d’amener le dessert.

En tant que contrôlant(e), de suite cela ne vous convient pas car vous voulez TOUT préparer, TOUT gérer, TOUT faire de A à Z : « Nan t’embête pas je m’en occupe ! ». 

Selon la même logique :

Réjouissez-vous ! Appréciez cette contribution. Ouvrez-vous à la découverte culinaire, soyez touché(e) par cette attention. Votre copine sera heureuse d’apporter sa petite pierre à l’édifice. Votre lien sera dynamisé !

 

Parce que l’enjeu est effectivement dans le relationnel.

Quelle place je laisse aux Autres ?

Quelle est la nature de ma relation avec eux ?

Pourquoi ai-je du mal à me laisser surprendre, émouvoir, etc ?

Quels sont les risques que je ne veux surtout pas prendre ?

 

Car n’oublions jamais que nous sommes toujours 3 dans une relation. Toi + Moi + NOUS.

Le « NOUS » se construit à partir de ce que TOI et MOI mettons dedans.

Si je suis sans cesse dans le reproche, la suspicion, la non-confiance, dans des râlages, dans du négatif : de quoi je nourris ma relation à mon conjoint, à mon enfant, à ma hiérarchie, à mon équipe, à mes amis ? Quelle est la teneur de mes contributions à l’épanouissement de mes relations sociales, familles, de travail, etc ?

 

Alors réjouissez-vous ! Apprenez peu à peu à requalifier vos relations pour obtenir ce que nous recherchons tous : être aimé, apprécié, reconnu,… 😉

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