3 choses à faire en cas de crise d’angoisse

Que ceux qui n’ont jamais eu de « crise d’angoisse » lèvent la main ou se taisent à jamais !

La crise d’angoisse a cette particularité d’arriver lorsqu’on ne s’y attend pas.

Un poids s’installe dans notre poitrine ou sur notre plexus et nous sommes comme aspirés dans un mal-être dont on ne parvient pas à s’extirper.

La panique apparait, les questions fusent, le corps s’affole… Le mental l’imite.

C’est tout sauf agréable et rassurant…

Que l’on en distingue la cause ou pas, la crise d’angoisse semble prendre le dessus. Dans ces cas-là, c’est un peu comme si nous avions perdu le mode d’emploi de nous-même.

Que faire alors ? Comment gérer ces épisodes soudains ?

1/ Respirer pour de vrai

Ceux qui font ou ont fait des crises d’angoisse le savent, c’est là que ça se passe. La respiration est comme empêchée ou limitée. Un peu comme si on étouffait ou comme si une partie du tuyau de respiration était bouché.

Ainsi, pour commencer, il n’y a qu’une chose à faire : se poser et respirer.

Si le conseil de base est d’essayer de respirer de façon abdominale c’est à dire en gonflant le ventre à l’inspiration et en soufflant par la bouche pour expirer…. il est important de chercher pour trouver en soi ce qui est le plus pertinent.

Chacun a sa « respiration ressource ».

Cela pourra être d’inspirer par le nez et de souffler par la bouche à la façon d’un immense soupir sonore.

Cela pourra être d’inspirer par le nez et d’expirer en plusieurs fois un peu « saccadées ».

Cela pourra être d’inspirer par le nez sur 4 temps et de souffler par la bouche sur 6 à 8 temps.

Cela pourra être d’inspirer par le nez, de retenir l’air quelques instants puis de souffler le plus longtemps possible.

Les sujets aux crises d’angoisse qui se penchent sur « la question », finissent par trouver une méthode respiratoire qui leur est propre. Il est donc important de ne pas négliger cette étape et de tester différentes respirations pour différencier celle qui marche le mieux.

Certains de mes clients associent le fait d’être dans le noir ou le fait de poser leur tête sur leurs genoux repliés ou encore de sortir au grand air.

 

2/ Se centrer sur quelque chose d’extérieur

Lorsque le corps alerte en insufflant un mal-être dans le corps, le mental lui cavale. Il panique, cherche des réponses, des issues, extrapole sur les pourquoi du comment… Bref, le mental « déborde ».

La solution qui serait de « ne plus penser à rien » semble extrêmement difficile à appliquer dans ces moments là, tant le phénomène anxiogène est intense.

Pour contrer ce phénomène, une seule solution : canaliser le mental.

En ramenant le mental et les pensées qui se présentent à quelque chose de concret ici et maintenant, nous pouvons faire diminuer les tensions internes.

Par exemple : observer par la fenêtre, un parc, ses arbres, ses chemins, ses passants. Identifier les formes, les couleurs. Tracer les contours du regard.
Autre exemple : serrer son poing et se connecter à la sensation qui émerge (tension des doigts, ongles dans la paume, veines sur le dos de la main…).

3/ Se rappeler que la crise est une vague

La crise d’angoisse, comme une émotion ou une contraction, a un début et une fin. Elle n’est pas non plus permanente.

Elle apparait, monte, parvient à son maximum, stagne dans cet état spécifique, puis commence sa redescente.

Bien entendu, cela n’enlève rien à la pénibilité de la crise lorsque l’on en est victime, mais le fait d’avoir en tête qu’elle va s’apaiser dans quelques instants, peut aider.

Nous pouvons ainsi accueillir ce qui est là, respirer, canaliser son mental et constater que la crise s’estompe.

 

Après une crise, une fatigue intense se fera sentir, accompagnée parfois d’un sentiment de vide et de dévalorisation.

Les causes des crises d’angoisse sont souvent complexes à identifier. Mais rien n’est insurmontable. L’aide d’un professionnel peut s’avérer déterminante.

 

 

Partagez !

Laisser un Commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs requis sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.