3 actions quotidiennes pour plus d’estime de soi
En 2021, j’ai travaillé dur pour préciser à qui je m’adressais en tant que thérapeute. Ma coach a posé cette question 1000 fois au tout début du coaching : tu accompagnes qui à quoi ?
Les premiers mois de ce coaching ont donc été consacrés à répondre à cette question le plus précisément possible.
Au début j’ai résisté. Mon ego a fait son boulot d’ego : il a voulu préserver ce dont il se sentait dépossédé. A savoir, la capacité et la possibilité d’accompagner tout le monde (ou presque).
Finalement, en accueillant avec amour les résistances de mon ego, j’ai pu accueillir mes peurs, mes doutes et mes questionnements.
Mais aussi, ce qui me motive le plus et fait vibrer mon cœur. De cela est sorti mon « pitch » (comme on dit en marketing…) :
J’accompagne les femmes souffrant de charge mentale et de trop-plein émotionnel à retrouver une vie joyeuse et légère en apprenant à lâcher-prise et à gagner en confiance en elles !
Parfait : précision, efficacité et alignement.
Sauf…
Sauf ?
Sauf que me voici quelques mois plus tard et le « truc » a continué de mâturer. Le « truc », c’est justement ce truc qui m’anime.
Je me sens toujours extrêmement en phase avec la question des femmes, de la charge mentale, du trop-plein émotionnel, de la vie joyeuse et légère, du lâcher-prise et de la confiance…
Mais, ce que j’ai la sensation de comprendre depuis quelques semaines, c’est qu’au final il y a deux piliers à tout ça qui sont (selon moi) totalement incontournables et interdépendants :
L’estime de soi comme socle de notre liberté d’être et d’agir.
Ainsi, la question des femmes, de la charge mentale, du trop-plein émotionnel*, de la vie joyeuse et légère, du lâcher-prise et de la confiance… ne dépendent que d’une chose : l’estime personnelle.
Sans estime, nous nous rendons dépendantes, nous nous comparons, nous doutons, nous n’osons pas, nous vivons des situations dans lesquelles nous nous adaptons aux autres ou à notre environnement, nous ne sommes pas nous-mêmes, etc.
C’est pour cela que nous manquons de confiance en nous, que nous nous mettons en situation de charge mentale / émotionnelle, que notre vie est plutôt une lutte qu’une partie de plaisir et que nous ne pouvons pas lâcher-prise par peur. Et je ne parle pas de toutes les répercussions sur le couple, la parentalité, la famille en général, le travail, le corps, les relations, les projets, etc.
Ainsi, mon pitch devrait évoluer dans les semaines à venir.
Car le centre de mes accompagnements est définitivement : comment développer l’estime de soi et apprendre à s’aimer davantage ?
Longue introduction (merci de votre patiente lecture…) pour vous proposer aujourd’hui, trois changements à adopter d’urgence (si je puis dire !) pour commencer à créer le terreau favorable à plus d’estime.
Trois actions qui me semblent être une sorte de base incontournable et pré-requise pour mieux se percevoir, mieux s’apprécier, pouvoir s’accueillir telle que l’on est (essayer au moins)… Bref, être outillée pour inverser la tendance autodestructrice !
1/ On arrête de se juger / de se critiquer / de se dévaloriser
Règle n°1 ever : on arrête immédiatement de se parler comme à une moins que rien.
Je cite mes clientes quand elles parlent d’elles :
Je suis nulle,
Je suis grosse,
J’ai une sale gueule ce matin,
Je n’assure pas,
Je n’en fais pas assez,
Je ne vais pas y arriver,
Je ne suis pas intéressante,
Je ne sais jamais quoi dire,
Je ne suis pas à la hauteur,
Je ne suis pas assez percutante,
Je suis moins belle,
Je suis souvent trop en retrait/timide,
etc.
Pour cela, on s’observe se parler mal et on corrige de façon à se parler comme à la personne que l’on aime le plus au monde.
Relisez les exemples ci-dessus et demandez-vous si vous les diriez de cette manière à la personne que vous aimez le plus au monde.
Parlez vous gentiment, aussi agréablement qu’à votre meilleure amie / conjoint(e) / mère / père / enfant… Vous avez des tonnes de bienveillance en vous. Une bonne partie doit être utilisée pour vous. C’est logique et normal.
2/ On arrête la sur adaptation
Quand on manque d’estime, on n’ose pas. On n’ose pas prendre sa place, dire ce qu’on désire, faire comme bon nous semble.
On fait le caméléon pour passer inaperçue. On s’adapte en permanence. C’est-à-dire :
Souvent.
Systématiquement.
Trop.
Stop ! On arrête la sur adaptation. On apprend à écouter ses besoins et à exprimer ses limites (mes deux obsessions, mes clientes peuvent en témoigner 🙂 !).
Il n’y aucun problème avec nos besoins et nos limites. Tout le monde en a et ils sont légitimes.
Si votre environnement ne peut pas les accueillir, changez d’environnement. C’est aussi simple que cela.
Si les gens qui vous aiment ne peuvent pas recevoir vos besoins et entendre vos limites, c’est qu’il y a un problème.
Pensez là encore à la personne que vous aimez le plus au monde.
Si cette personne vous exprime un besoin (de temps, d’être rassurée, d’être écoutée, de vacances, de clarté, etc.), allez-vous nier ses besoins ? Allez-vous lui demander de se taire ? Allez-vous dévaloriser ses besoins au point de l’amener à les oublier ? Non. C’est certain.
Si cette personne exprime une limite qu’elle ressent (fatigue, difficultés émotionnelles, relationnelles, manque de motivation, manque de temps car autre priorité, manque de respect, manque de compréhension, stress, etc.), allez-vous faire comme si vous n’aviez pas entendu ? Allez-vous faire comme si ses limites n’existaient pas ? Non. C’est certain.
Pour vous, c’est la même chose.
Arrêtez de faire comme si vos besoins et vos limites n’existaient pas. Ou pas vraiment. Ou qu’ils n’avaient pas de valeur.
3/ On se demande comment on va au moins une fois par jour
On le demande chaque jour à nos proches, à nos collègues, à nos clients, à nos voisins ou à la boulangère…
Cela prend la forme d’une question simple « comment allez-vous ? », « comment ça va ? », « tu vas bien ? »…
Mais nous sommes-nous posé la question ?
On se lève, on se prépare, on fait les mêmes gestes quasi chaque jour… Mais à aucun moment, on s’est demandé : mais on fait, comment je me sens aujourd’hui ?
Ca parait simpliste mais ça aide grandement pour « gérer » le point 2 (nos besoins /nos limites) !
Et pour rendre cela encore plus puissant, le mieux est de se poser la question et d’y répondre par écrit en quelques lignes.
De quoi se connecter à soi, se capter de l’intérieur, renouer avec soi, s’intéresser à soi et clarifier deux trois trucs au passage.
Ce n’est pas égoïste, c’est juste prendre soin de soi (relire ça sinon).
Alors voilà mes trois actions boosteuses d’estime de soi. Dites-moi en commentaire si ça vous parle et où vous en êtes avec tout « ça » 😉
* Je vous parle de cette nouvelle publication très très prochainement ! 😉
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