Viens voir les comédiens #13
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ces sensations multiples qui apparaissent lorsque nous devons nous exposer, nous mettre à nu, faire face à l’inconnu partiel ou total.
Vous savez, le power point que vous avez peaufiné des jours et que vous devez présenter dans 15 minutes au Comité de Direction. Vous savez, ce concert que vous allez donner ce soir et que vous préparez depuis des mois. Vous savez, cette femme/cet homme qui vous plait et avec qui vous avez un 1er rendez-vous ce week-end…
Dans ces cas-là, le jour J, il est probable que votre corps et votre mental vous envoient quelques signes ! Voix perchée, mains qui tremblent, plaques rouges, transpiration élevée ou au contraire, refroidissement général, envies récurrentes de faire pipi, maux de ventre…
Un malaise physique s’installe traduisant une peur, une crainte de l’inconnu et de ce que nous ne maitrisons pas. Le plus souvent : il s’agit d’un peur liée au regard des autres, à leur jugement, à l’accueil qu’ils pourraient faire de notre « prestation ».
Le tout s’appelle le trac !
Vous voyez ce que je veux dire ?
Mais ça c’était avant 🙂
Avant que vous ne découvriez la citation du sanguin John Mc Enroe (révision pré Rolland Garros ici) que voici :
“Le trac est fondamentalement le même chez un champion et chez un débutant. La différence vient que le premier a appris à mieux le maîtriser que le second.”
Avant tout, la bonne nouvelle c’est que le trac est passager. Il vient titiller nos moyens – histoire de nous les faire perdre – mais si nous parvenons à le faire taire, nous reprenons la main et retrouvons toutes nos capacités ! (ouf)
Deuxième point, le trac peut être régulé. Et la sophrologie est toute désignée pour parvenir à cela. Elle s’inscrit en complément de la préparation « technique » et s’appuie sur des outils directement mobilisables. Par exemple :
– Des techniques respiratoires car lorsque nous avons le trac, notre souffle est court, notre cœur n’est pas loin de sortir de notre poitrine. Se réapproprier le rythme et l’amplitude de sa respiration est fondamental.
– Des outils de régulation et de relâchement, notamment le « geste signal » (pour l’explication et la démo, rendez-vous sur ma chaine Youtube, dans une vidéo consacrée plus globalement au stress)
– Des visualisations positives de soi en situation, travaillées en amont du jour J, pour ancrer de la sécurité intérieure, du positif, de la sérénité pour les remobiliser dès que nécessaire.
Après ça, ce sera jeu, set et match, isn’t it John ? C’est-à-dire « fingers in the nose » 🙂
Et cerise sur le gâteau, vous constaterez également que finalement, vous avez pris du plaisir !
Laisser un Commentaire