Que faire quand le temps semble passer à toute vitesse ?

Cette semaine, j’ai réalisé que nous étions déjà à la moitié de l’année. Il reste six mois avant 2021.

Imaginez !

Moi jusque-là, je me sentais en 2020 mais pas au début des « grandes vacances ». Ni à un mois de mes vacances. #ahdéjà?

Faut dire que le coronavirus nous a décalé.

Il nous a véritablement décalé le bougre.

Il nous a volé du temps.

Il nous a volé notre capacité à profiter de la vie. Pour de vrai.

Il a fait un embargo sur un morceau de notre vie.

Du coup, nous v’là début juillet avec cette impression que nous avons embarqué dans un TGV (« temps à grande vitesse » ? 🤔).

Ça vous le fait à vous ?

Si oui, rejoignez le mouvement de celles et ceux qui veulent arrêter de courir après leur vie, pour ETRE dans leur vie 🤓

Et comment qu’on fait ma bonne dame ??

  • on devient monotâche !
  • on divise par trois sa to do-list
  • on apprend à dire plus tard, hors de question, on verra, je vais y réfléchir, laisser moi y penser, non, etc.
  • on rééquilibre vie perso / vie pro (pour de vrai et sur la durée)
  • on se met à la méditation, à la sophrologie, au coloriage, au jardinage, bref, à une activité qui fixe notre pleine conscience
  • on bloque des créneaux sur notre agenda rien que pour soi (oui, oui)
  • on prend le temps de mâcher, de regarder les gens qui nous parlent, d’écouter, de contempler la nature…
  • on ne fait rien pendant 3 minutes chrono chaque jour. Rien de rien. Pas de mobile, pas d’ordi, rien. S’asseoir ou s’allonger et ne rien faire.
  • on se douche en conscience, on ressent l’eau sur sa peau, on sent l’odeur du savon ou du gel douche, on prend contact avec la serviette au moment de se sécher
  • on essaie de rester ici et maintenant au maximum
  • on anticipe raisonnablement
  • on fait moins d’hypothèses
  • on savoure ce coucher de soleil, ce lever de soleil, ce moment doux en sortant du bureau, ce temps calme entre deux réunions, le sourire de notre enfant, cette fleur de courgette orange qui capte l’œil…
  • on sourit à rien, à tout, on sourit
  • le soir au coucher, on prend conscience de son corps, on ressent les draps, on ressent la lourdeur agréable de notre corps qui se pose, se dépose, laisse partir les tensions de la journée
  • etc.

Il y a tellement à savourer.

Il y a tellement à fixer dans notre bibliothèque de sensations.

Et ce soir, alors que j’ai coupé en deux la rédaction de cet article pour aller arroser mon potager, je me suis retrouvée prise entre d’un côté la montée de la presque pleine lune, oranger, puis dans le bleu marine, puis dans des morceaux de coton blancs ; et de l’autre à l’ouest, le coucher du soleil derrière le cerisier, orange, violet, jaune feu, mauve et bleu.

Je me suis arrêtée et j’ai tourné la tête du côté de la lune puis du côté du soleil. Puis de nouveau, du côté de la lune puis du côté du soleil.

Chaque seconde était différente de la précédente et de la suivante.

Chaque couleur était différente de la précédente et de la suivante.

Chaque sensation en moi était différente de la précédente et de la suivante.

De quoi comprendre pour de bon que seul le moment présent compte.

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