“Notre vie est ce qu’en font nos pensées”

 

Le développement personnel moderne puise entre autres ses sources dans la philosophie.

« Notre vie est ce qu’en font nos pensées » est une citation de Marc-Aurèle.

Si aujourd’hui on entend beaucoup parler de méditation, de yoga, de pleine conscience, de sophrologie,… pour faire face à la folie de notre monde ; Marc-Aurèle lui, avait déjà compris où était le nœud du problème et ce, très tôt puisqu’il est né en 120 et mort en 180.

 

Nos pensées

Je crois que tout le monde ressent leur prégnance un jour.

Pensées qui tournent, ruminations, pensées négatives, projections, anticipations, pensées erronées,…

C’est fou comme nous pouvons nous « prendre la tête » !

Et au-delà de l’inconfort que cela peut engendrer (stress, anxiété, nervosité, fatigue mentale, tensions,…), nos pensées créent véritablement nos vies.

 

Interprétation

Face à une situation, les pensées que nous allons avoir et nourrir vont créer notre réalité.

Exemple ?

Je pars au travail en voiture, sur la route, un de mes pneus crève. Quelles sont mes pensées à ce moment ? 

A. Je râle, je crie, je m’énerve, j’enrage. Je stresse car je vais être en retard. Je tourne comme un lion en cage les mâchoires serrées. Je ressens de l’injustice, de l’incompréhension, je suis en colère (on en parle de l’état des routes en France ??). Je n’arrive pas à sortir de mon énervement.  

B. Je suis embêté(e), ce genre de chose n’est jamais agréable. Que puis-je faire ? Prévenir que je vais être en retard, réparer mon pneu ou demander de l’aide. Faire ce que je peux, ce qui est de mon ressort face à une situation que je n’ai pas choisie. Quoi faire de plus ? Quoi faire de mieux ? Rien. 

 

Dans toute situation, il y a la réalité et il y a notre interprétation de cette situation. Il y a les faits et leur lecture subjective. Il y a ce qui est là et ce nous en percevons.

Vous voyez le gap potentiel ?

La plupart du temps, ce qui nous atteint et « nous rend malade », c’est cette part d’interprétation.

Nous avons souvent tendance à ajouter des croyances, des hypothèses, des émotions désagréables, des colères, des suppositions (accord toltèque en vue !), etc.

Alors que le plus « écologique » pour notre bien-être, c’est d’accueillir ce qui est là. Accueillir signifie, constater la situation de façon factuelle.

Point.

Et se demander si nous pouvons faire quelque chose pour traverser cette situation le plus confortablement possible.

Mon pneu est crevé. Je préviens, je répare et je repars. C’est fâcheux mais c’est ainsi. 

Plutôt que :

Mais c’est pas vrai !! P***** de m**** !! Y a qu’à moi qu’ça arrive des trucs pareils ! Ca me rend dingue !  Grrrrrr !!!

 

Parfois, nous passons de l’emballement (interprétation) au factuel (réalité). Nous avons besoin d’exprimer notre colère, notre agacement et autre émotion pour accéder ensuite à la réalité telle qu’elle est puis à nos capacités pour y faire face.

C’est totalement OK.

Le plus dommageable étant de rester dans l’interprétation permanente de tout et de ruminer négativement.

D’ailleurs, en la matière, nous excellons dans l’interprétation de tout ce qui concerne les autres : leurs pensées (elle doit penser que je suis trop / pas assez), leurs mots (il a sûrement voulu dire ça), leurs gestes ou encore leurs attitudes (je l’agace c’est sûr), etc.

Tout cela reste parfaitement inutile en réalité.

 

Ainsi, Marc-Aurèle nous invite à veiller à ce que nous pensons. A prendre soin de nos pensées car elles créent véritablement notre réalité.

Voyez-vous des situations dans lesquelles vous êtes dans l’interprétation actuellement ? 😉

 

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