Non et stop : les mots clés de notre liberté !

Ahhh cette période parentalement parlant hyper confrontante que celle durant laquelle votre petite merveille de 2 ans passe sa journée à dire NON !

Genre je suis haut(e) comme trois pommes et je suis le roi / la reine du monde.

#vécu2fois

Ahhh les joies de la négociation, de la subtile négociation avec le Roi / la Reine du monde….

#épuisant

 

Eh bien moi cette période, je la trouve passionnante (facile à dire quand elle est derrière nous, je vous l’accorde).

Je la trouve même fascinante.

Car pendant que chouchou est le roi ou la reine du monde (ou en a la ferme sensation), dans sa tête c’est un profond changement de paradigme qui s’opère ! 

Il intègre qu’il est une personne à part entière. Pas une extension de sa mère (ou de son père). Pas un morceau de quelqu’un d’autre.

Il est lui. Il est un être unique.

Et pour gérer tout cela, il dé-fusionne et s’affirme en usant et abusant du NON. Histoire de bien faire comprendre à son entourage de quoi il en retourne.

Il pose ses limites et il nous explique qui est le patron (#lespoirfaitvivre).

Il expérimente son pouvoir.

Son pouvoir d’être lui.

 

Et dans la même logique, chouchou est aussi tout à fait capable de dire STOP. Stop au bib trop copieux, stop au dodo qui est fini, stop aux couches qui alourdissent, stop à ce jeu qui ne le passionne pas, stop aux embrassades qui ne le tentent pas, stop à cette assiette trop remplie, etc.

 

Génial non ?

Génial et si naturel finalement.

 

Alors dites-moi pourquoi à l’âge adulte, on n’oublie cela si facilement ? 

Pourquoi on oublie que l’on est unique ? Pourquoi on oublie que l’on est un être de pouvoir et d’autonomie ? Pourquoi on oublie que l’on doit pouvoir dire STOP quand pour nous, c’est stop ?

 

Sans doute parce que quelques années après, il a fallu se taire, accepter, se faire tout petit ou suivre un mouvement.

Sans doute parce qu’il a fallu faire comme il était attendu que l’on fasse, dans la crainte sinon : du rejet, de l’abandon, du désamour…

 

Ainsi, à l’âge adulte, on dit OK et OUI à beaucoup de choses. On accepte. On se tait. On suit des mouvements…

Même si au fond de nous, c’est plutôt un NON ou un STOP qui nous tord le ventre.

On a oublié que l’on pouvait poser nos limites. De façon légitime. De façon naturelle.

On a oublié que l’on pouvait exprimer nos besoins de façon juste.

 

Pourtant, lorsque l’on dit NON à quelque chose, on donne de la valeur à nos OUI. On est et on agit en conscience et pleinement.

Pourtant, lorsque l’on dit STOP à quelque chose, on donne de la valeur à ce que nous choisissons d’inscrire dans la durée.

 

Alors, autorisons-nous à nous connecter à notre enfant intérieur et à l’écouter. Que dirait-il dans telle ou telle situation ? Que dirait-il de façon instinctive et naturelle ?

Et à partir de cela, que puis-je faire pour écouter cette voix en moi ? Comment puis-je énoncer ce qui me semble juste et évident pour moi-même ? 😉

 

 

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