Cette excellente phrase vient de Stephen R. Covey, auteur aujourd’hui décédé du célèbre « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent« .
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ces mots résonnent.
Et je sais pour quelle raison : le jour où j’ai compris que la vie était une mission, pas une carrière, tout s’est ouvert. J’ai enfin pu aller pas à pas vers plus de sens, plus de vérité et surtout plus de plaisir !
Pourtant, mes activités professionnelles sont totalement centrales pour moi. Et comme depuis plusieurs années, j’exerce le métier que j’aime et pour lequel je suis faite, c’est à la fois génial et à la fois plus compliqué. Car je suis passionnée et ainsi travailler n’est pas un moyen mais l’essence même de ma vérité. La répartition des temps perso et pro est sans cesse « menacée ».
Sauf qu’en considérant (et surtout en intégrant) que ma mission de vie va bien au delà du professionnel, ça va mieux 🙂 Cela m’aide à me positionner ou me repositionner.
Mais pour parvenir à cela, encore faut-il définir ce que l’on entend par « carrière » et « mission de vie ». Faites l’exercice, c’est instructif.
L’essentiel est d’être heureux, à sa place et que ce que l’on entreprend et priorise nous donne de la satisfaction et de la joie.
J’observe que dans les médias, on parle beaucoup du travail, du chômage, du stress et du burn-out (qui sont malheureusement une réalité), on parle salaires, qualité de vie au travail… Chaque jour, nous entendons ces mots.
Mais nous entendons peu les mots : sens, vérité, mission, authenticité, satisfaction personnelle…
Et à mon sens, c’est ESSENTIEL de réintroduire ces mots-là dans notre bouche, dans notre pensée, dans nos intentions, dans nos actes, dans nos envies.
La mission de vie est une sorte de quête. Une quête de soi au sein d’un environnement, d’une société, d’un univers. Elle doit pouvoir être homogène et transversale dans sa dynamique.
Exemple : si je suis une sophrologue qui accompagne ses clients pour qu’ils apprennent à prendre soin d’eux, à prendre du temps pour eux, à se déconnecter, à faire des pauses, à se relâcher... et que moi-même je ne mets pas en application ces principes, je ne contribue pas à ma mission de vie. Je dis mais ne fais pas.
Ce qui me semble totalement insensé parce que pour moi aussi, j’ai envie d’harmonie et de bienveillance. Ma mission de vie prend alors toute sa dimension.
Bien sûr, c’est le chemin d’une vie. Un sentier à explorer et à reconsidérer mois après mois. Mais, cela en vaut sans doute la peine. Les réponses ne sont pas évidentes tout de suite mais nous savons ce qui nous touche, ce qui nous fait plaisir, ce qui ne nous coûte pas, ce qui nous motive, ce qui nous rend heureux… Il restera à décliner cette « tendance » à toutes les sphères de notre vie, en prenant notre temps et en comprenant pas à pas ce qui se joue lorsque c’est difficile.
Alors ? Carrière ou mission de vie ? Où en êtes-vous ? 😉
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