« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir »

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir »

Quelle citation inspirante, n’est-ce pas ? Nous la devons à Henri Matisse…

Quand je suis tombée dessus, j’ai tout de suite pensé à une chose.

Une chose de « mon » univers.

(Celui de la psychologie et du développement personnel).

J’ai pensé à cette nécessité récurrente d’aller réveiller certaines ressources en nous.

J’entends pas là : le positif, l’espoir, l’émerveillement, la joie, etc. 

Certaines périodes de nos vies paraissent douloureuses, difficiles et éprouvantes.

Il est logique et humain de modifier peu à peu notre regard sur la vie.

On lutte, on râle, on pleure, on se sent victime des autres, victime d’injustice, victime de nous-même…

Et jour après jour, le quotidien parait moins léger. Jusqu’à nous plomber.

Alors, comme le dit Henri Matisse, il faut se rappeler qu’autour de nous, en nous, il y a des fleurs.

Il faut aller à leur rencontre à nouveau. Les regarder, les sentir, les remercier d’être là.

Parce que même sous la pluie, il y a des fleurs.

Comment faire ?

En rebranchant la prise. En reconnectant en nous ce qui semblait disparu, éloigné, perdu.

Quelques exemples :

• Ecrire chaque soir dans un carnet, 3 choses positives du jour (un café pris au soleil, quelques pages d’un bon bouquin, une discussion intéressante avec un proche)
• Lister les activités qui nous font plaisir / du bien. En choisir une et passer à l’action (lire, marcher, faire du yoga, cuisiner, etc.).
• Regarder un film rigolo, le spectacle d’un comique, une comédie légère.
• Relativiser en se demandant « Est-ce que cela aura de l’importance dans un an ? ».

Oui, parfois, cela nous demande « un effort ». Et si ce n’est pas un effort, c’est en tout cas, un passage à l’acte. Une décision. Une mise en mouvement en conscience.

Mais après, le coeur parait un peu plus léger, le corps se fait plus souple, l’esprit plus clair.

Allez venez, on va voir les fleurs.