optimisme coaching

Etre optimiste est-il un combat ?

Eric Emmanuel Schmidt a écrit sous la forme affirmative : Etre optimiste est un combat.

 

Pour l’heure, j’ai plutôt envie de mettre un point d’interrogation et de vous inviter à la réflexion avec moi.

 

La première remarque qui me vient concerne le terme de « combat ».

Très guerrier, très marqué. Synonyme de lutte, de guerre, d’affirmation de quelque chose par la force.

Ainsi, selon EES, l’optimisme nécessiterait une bataille. Il ne serait pas simple et fluide à obtenir ou à ressentir. Il demanderait un effort, une posture offensive et une réelle volonté.

C’est vrai sans doute. En particulier, dans un monde marqué par l’incertitude, les injustices et les difficultés personnelles ou collectives.

 

L’optimisme se définit comme une « Tournure d’esprit qui dispose à prendre les choses du bon côté, en négligeant leurs aspects fâcheux » ou « Sentiment de confiance dans l’issue d’une situation » (Source Le Robert).

Seulement, l’optimisme n’est pas toujours une faculté naturelle (ce serait si simple…) : il peut exiger un élan conscient, une discipline de l’esprit face au pessimisme ambiant. C’est ce que nous suggère EES.

Il s’agit véritablement de choisir, de croire en des lendemains meilleurs, de faire confiance en l’humain, en la vie, en l’avenir ou en soi-même.

 

Pour quoi cultiver cette posture ?

Sans doute pour faire face ou barrage au cynisme, à la résignation ou à la passivité de la société.

Sans doute aussi pour nourrir l’espoir et le désir d’aller de l’avant.

Beau projet non ?

J’aime à croire cependant que choisir l’optimisme peut s’avérer doux et gratifiant.

J’ai envie de penser que – tel un cercle vertueux, chacune de nos petites actions en faveur d’une vibration optimiste, amène plus d’optimisme encore et plus d’harmonie.

Car franchement, l’idée de la lutte, même si je la conçois et la comprends, je ressens aussi qu’elle peut lasser, fatiguer, finir par briser les plus motivés.

Nous le voyons, nous le vivons. Parfois rester positif et optimiste s’avère difficile.

Et c’est aussi OK de baisser les bras parfois. De se sentir impuissant, lassé et dépassé.

Après tout, nous faisons ce que nous pouvons.

Ainsi, en s’inspirant d’EES, je dirais que nous pouvons privilégier la prévention en cultivant une posture optimiste tout le temps. Une attitude douce et sereine dès que possible.

Mais que face à la dureté de la vie, nous pouvons aussi aller chercher plus profondément cette compétence que nous avons, celle de garder le cap quoiqu’il en soit.

D’essayer en tout cas.

Le chemin n’est pas linéaire. Mais nous pouvons choisir nos conditions de transport. Et force est de constater que prendre les choses du bon côté rend la vie plus agréable.

Là dessus, tout le monde ne peut qu’être d’accord.

Une idée comme ça…  Et si cette semaine, nous cultivions l’optimisme à tout prix ? Coûte que coûte ! Dans la douceur comme dans la lutte.

Pas mal comme projet face à la collègue ronchonne dès le lundi à 8H50, aux problèmes dans les transports en commun, aux réunionites aigues, aux enfants tête en l’air ou à la météo capricieuse.

Prêt à relever le défi ? 🙂

Et avec le sourire s’il vous plait !

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