Tous les ans c’est la même… Les vacances commencent à peine et paf la petite rhinopharyngite annuelle qui-va-bien s’invite à la fête !
Du coup le programme est simple : 39 de fièvre, repos, médicaments, tas de mouchoirs à côté du lit…
La plage et la détente, ce sera pour… une autre vie.
Être malade. Voilà bien un état sans équivoque. Être empêché, hors service. Pour de vrai. Avec de vrais symptômes et une vraie raison. Car pour certaines personnes, il est plus facile d’être malade que d’être en vacances. Mais ça, c’est souvent un processus inconscient.
Travailler, travailler encore, travailler beaucoup… Avoir un sens élevé des responsabilités. Faire toujours de son mieux. Être un peu perfectionniste sur les bords. Et « naturellement » avoir du mal à lâcher, à déléguer, à faire vite et simple…
Comment s’autoriser à ne rien faire ? Là est la question.
S’autoriser, accepter, accueillir, se réjouir de ne rien faire. Certains n’attendent que ça et en sont tout excités ! D’autres appréhendent, décomptent les jours pour tout boucler, tout finir (mais est-ce réellement possible ?) jusqu’à « en être malade » à l’avance…
Cela m’arrivait avant, de tomber malade le 1er jour de mes vacances. La perfection, la barre toujours (trop) haute, ne jamais faire les choses de façon superficielle, donner toujours le meilleur de soi, à chaque seconde, ne jamais s’autoriser l’échec, l’imperfection, l’à peu près… et donc avoir du mal à être en vacances.
Être malade en vacances c’est se donner une autorisation. S’autoriser « enfin » à ralentir.
Mais quel genre de vacances passe-t-on lorsque l’on est malade ? Et pour peu que l’on soit parti en famille ou entre amis, de quoi profite-t-on lorsque l’on est fiévreux, endolori, fatigué ?
De rien. De pas grand-chose. De quelques miettes de farniente, dans la culpabilité en plus…
Alors que faire ? Que faire avant de finir en burn-out ?
De la sophrologie what else ! 🙂 Et oui encore elle. La sophrologie peut apprendre à expérimenter un état progressif de détente. Car quand on a du mal à relâcher, avec quelques exercices de sophrologie, on parvient à dépasser cette difficulté et à vivre quelque chose de différent. Parfois c’est une découverte, parfois une redécouverte…
Il reste quand même à réfléchir sur le pourquoi d’un tel engagement sans relâche envers son travail… Sous peine de ne jamais réellement, profiter de la piscine, de ses proches, d’une bonne glace, d’une randonnée au milieu des marmottes,… Dommage non ?
Allez sur ce, je vais me baigner moi !
Laisser un Commentaire