La semaine dernière, j’écoutais (une fois de plus…) la délicieuse voix d’Augustin Trapenard, animateur de l’émission Boomerang sur France Inter…

Il recevait Vincent Lindon qui vient de jouer dans un film sur Rodin (dont il interprète le rôle, vous l’aurez compris).

Je vous la fais courte :

Lindon expliquait qu’il n’avait pas conscience des choses, de son métier, de son parcours. Qu’il vivait, point. Pas de chichi, des actes surtout. Et que ce n’était que lorsqu’il était interviewé et qu’il devait répondre à des questions, qu’il « réfléchissait ».

[Un peu de sophrologie pour Vincent ? Histoire de l’aider à développer sa pleine conscience ? ;)]

Et donc, à un moment, il a cité Rodin :

“Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.”

Je répète : « Il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle… »

Wouah… Mes oreilles n’ont fait qu’un tour 😉 (si si c’est possible)

Quelle magnifique perspective !

Quel noble projet !

J’ai pris conscience que cette phrase me parlait profondément. Et qu’elle résumait ma quête, ma mission.

J’ai réalisé (également) que ce n’était pas un pro en développement personnel ou en psychologie qui l’avait dite.

Que c’était « juste » un artiste. Ancré dans son art certainement. En pleine conscience de sa pratique…

Rodin a totalement raison : seule la vérité compte.

La nôtre.

Notre vérité.

Celle qui nous rapproche sans cesse de notre vrai « nous »et ainsi de la « beauté » de la vie… !

 

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