Si vous avez répondu « non »

Vous êtes sans doute dans une situation qui vous convient, qui vous rend heureux et qui vous apporte ce dont vous avez besoin.

Cet état d’équilibre ? Vous souhaitez le préserver, le protéger pour pouvoir en bénéficier le plus longtemps possible.

C’est tout à fait humain.

Nous sommes tous à la recherche de bien-être, d’amour, d’harmonie et d’épanouissement.

Et lorsque nous avons trouvé quelque chose ou quelqu’un de bon ou de bien pour nous, nous espérons que cela dure « toute notre vie » ou en tout cas, durablement.

Vous serez peut-être ponctuellement victime du syndrome du « boomerang« , c’est  à dire cette croyance que lorsque nous allons bien, les choses vont de toute façon finir par se gâter… 🙂

Mais rassurez-vous, nous avons tous les moyens de tordre le cou à nos croyances limitantes :

En développant notre conscience de nous-même, en travaillant la qualité de notre présence au monde, en accueillant ce qu’il advient ou ce que nous ressentons ou ce que nous partageons ici et maintenant, en étant dans l’ouverture de notre cœur et dans la confiance…

 

Si vous avez répondu « oui »

Vous êtes a priori insatisfait de votre situation à certains endroits. Votre équilibre est remis en cause et l’inconfort s’est installé.

La sensation peut être naissante et peu impactante. Le changement souhaité est minime et facile d’accès.

Ou alors, la situation est en passe de devenir insupportable au point de n’être que souffrances. Les changements qui pourraient être envisagés pour retrouver harmonie et équilibre, sont majeurs.

Ainsi, après une phase de mal-être plus ou moins fort, viendra le temps de la prise de conscience. Car oui avant cela, il est possible de ne pas se sentir bien mais de ne pas avoir conscience que l’on ne se sent pas bien…

Après la conscience, il faudra peut être encore un temps pour prendre la décision de « faire quelque chose » pour mettre en route le changement.

Petite définition de « changement » au passage :

action de changer, de modifier quelque chose, passage d’un état à un autre.

J’aime particulièrement la fin de la définition « passage d’un état à un autre ».

Car c’est le cœur même du changement. C’est son moteur. L’envie d’autre chose. L’envie de bouger, de changer, de s’aérer, de se retrouver, de se réaliser…

 

Dans les deux cas

Ce qui est sûr, c’est que rien n’est figé. Rien n’est gravé dans le marbre. Tout est impermanent. Même nous.

Ainsi, que les moments que nous traversons soient agréables ou non, gardons en tête qu’ils sont uniques. Ce qui est passé est passé. Ce qui est futur, est futur. Seul compte l’ici et le maintenant.

Vivons autant que possible l’instant présent, accueillons chaque sensation ou phénomène en nous, comme singulier. Sans le juger.

Et si le changement qu’il faudrait envisager, ressemble parfois à une montagne infranchissable, n’oublions jamais cette phrase :

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas » (Lao Tseu)

 

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