10 conseils pour passer de bonnes fêtes de fin d’année
Attendues ou redoutées, les fêtes de fin d’année laissent rarement indifférent.
Il n’y a qu’à voir les conversations du mois de décembre !
« T’as fini tes cadeaux ? »
« T’as pas fait de sapin cette année ? »
« Je n’ai pas envie de fêter Noël… »
« Mon sapin est prêt depuis le 1er décembre ! »
« Qu’est ce qu’on va faire à manger ? »
« C’est chez qui cette année ? Nous on a reçu l’an dernier ».
« Les enfants sont trop gâtés ».
« Un désastre écologique ces fêtes ! »
« J’adore le foie gras et les huitres à Noël ».
« Ce sera le premier Noël sans elle… ».
« Je m’en fous des fêtes, je reste tranquille chez moi et c’est parfait ».
« Je me sens triste à l’approche des fêtes ».
« J’ai trop hâte de revoir toute ma famille ».
…
Ces moments résonnent en chacun et ce quel que soit le « programme ».
Ainsi, pour vivre cette fin d’année le plus sereinement possible, voici 10 conseils !
1/ Faire ce qu’on a envie
Se réunir, partir, rester seul, inviter, recevoir, faire la fête, regarder la TV,..
Peu importe, du moment qu’on ne subit pas.
Je l’écris souvent dans ce blog, la famille c’est un « gros dossier » pour tout le monde. Ainsi, il est important de rester libre quant à ce qu’on souhaite faire (ou pas).
2/ Trouver sa joie
Dans la continuité du conseil n°1, la joie doit pouvoir rester centrale. Que l’on soit entouré ou pas.
La joie d’être réuni ou au contraire, la joie d’être tranquille au calme.
3/ Faire un bilan
Celles et ceux qui me lisent régulièrement le savent, j’aime les bilans de fin d’année.
Cela permet d’ancrer certaines choses, d’en prendre davantage conscience, de mieux marquer les réussites et les bons moments.
C’est encore plus simple quand on a tenu un journal tout au long de l’année 🙂
On peut faire un bilan des moments agréables et des moins. Un bilan des bonnes surprises. Des réussites, des succès. Des coups durs et des leçons apprises. Bref, c’est à géométrie variable et c’est ça qui est bien.
4/ Se faire un cadeau
J’aime bien cette idée. Surtout si on le fait en conscience. Cela peut être une petite chose mais l’essentiel étant de se l’offrir avec amour.
Je l’écris souvent ici et le constate dans mes accompagnements : c’est un chemin vers soi que d’apprendre à s’aimer plus et à être plus indulgente envers soi. Ainsi, s’offrir un cadeau qui a du sens et qui fait plaisir, participe de ce processus. C’est un rituel intime qui fait grandir.
5/ Ne pas avoir d’attentes
Souvent on met la barre trop haut : déco originale, menus épatants, cadeaux incroyables, tenue parfaite…
La déception risque de s’inviter à la fête. Car des couacs, il y en aura. Les petits fours ont cramé. Le petit neveu a fait tomber la buche. La dinde n’était pas assez cuite…
Ce n’est pas grave. L’essentiel n’est pas là. Inutile de se rendre malade de stress avant, pendant et après !
Le mieux est de passer un bon moment en accueillant l’idée que tout ne sera pas parfait.
Pourquoi accepter ça ? Car la perfection n’existe pas.
6/ Donner et recevoir de l’aide
On parle ici de charge mentale. Vous l’aurez compris 🙂 Car organiser des fêtes, ca prend du temps, de l’énergie et cela peut causer du stress et des tensions.
Ainsi, aider les personnes qui organisent ou être aidé en tant qu’hôte reste LA voie à suivre.
Déléguer, dispatcher les responsabilités, co-créer, demander des services, des coups de main.
Proposer d’apporter l’entrée ou le dessert, proposer son aide pour la déco, le transport des autres invités ou pour allumer le feu de cheminée.
Peu importe : quand il y a à faire, cela ne doit pas reposer sur une seule et même personne (qui soit dit en passant, a parfois du mal à lâcher prise !).
7/ Bouger
Les repas à rallonge sont éprouvants pour l’organisme. Même si nous mangeons moins qu’avant (parait il), la période des fêtes reste une période exceptionnelle et inhabituelle de ce point de vue-là. Plus de nourriture, plus d’alcool, plus de sédentarité, plus de monde, plus de bruit, plus d’excitation… Bref, tout est un peu too much et c’est fatiguant.
Ainsi, pour se dynamiser et s’équilibrer, le mouvement est une bonne option. Se lever pour débarrasser, aller faire le tour du pâté de maison après le repas, jouer avec les enfants dehors,… Tout est prétexte à s’activer.
8/ Se reposer
Non ce conseil n’est pas contradictoire avec le précédent 🙂 Mais complémentaire.
Certaines de mes clientes m’ont dit qu’elles prévoyaient de « retourner dans leur famille » et pendant 10 jours elles vont faire le tour des popotes. Parents, oncles et tantes, amis, cousins et cousines, grands-parents,… Bref, les visites s’enchainent et au retour, la fatigue s’abat.
Des temps de pause et de repos restent la meilleure option pour traverser ces réjouissances le plus confortablement possible. Et je vous l’accorde, cela demande parfois un peu d’affirmation de soi quand il faut préciser qu’on viendra pour le goûter et non pour le repas par exemple.
9/ Savourer
Les bons moments passent vite en général. On a à peine le temps d’y être qu’ils sont déjà finis…
Dommage car il va falloir attendre un an pour les prochains !
En attendant, peut-être pouvons-nous mettre un peu de pleine conscience là-dedans ?
Ecouter vraiment les gens qui nous parlent, déguster avec tous ses sens ces mets délicieux, contempler les décorations du sapin ou le sourire des enfants.
Etre dans le moment présent. Etre là. Et non pas en train de penser qu’il faut débarrasser pour passer au dessert.
10/ Laisser derrière ce qui doit l’être
La fin d’année approche et c’est peut-être le moment de « sortir ses poubelles émotionnelles » comme disent certains psys.
Cela signifie, décider de tourner certaines pages pour en ouvrir d’autres. Ne pas avoir de regret ou de culpabilité. Regarder devant plutôt que derrière, en se disant avec indulgence, qu’on a fait ce qu’on a pu.
Quels conseils vous parlent particulièrement ? En avez-vous d’autres à partager ?
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