Je me retiens de pleurer au travail

Je rêve d’un monde dans lequel pleurer au travail ne serait plus tabou.

Je rêve d’un monde dans lequel, au travail, avoir besoin de craquer de fatigue, de stress ou de lassitude en lâchant quelques larmes, serait totalement OK.

Je rêve d’un monde dans lequel, s’autoriser à pleurer au travail ne serait pas synonyme de « faiblesse » ou de classement dans la catégorie « ne-gère-pas-ses-émotions » ou « instable-voire-dépressive-inapte-aux-responsabilités« .

Je rêve d’un monde dans lequel, les émotions désagréables seraient aussi valorisées et permises que les émotions agréables.

Vous imaginez ?

 

Ou plutôt : vous avez du mal à imaginer ?

Moi aussi malheureusement.

Ce serait tellement plus humain. Et tellement plus raccord avec la réalité de nos vies intérieures.

Ca me fait de la peine de voir autant de mes clientes se faire des nœuds au bide pour donner le change dans cette société qui nous amène à mettre sous le tapis ce que nous ressentons.

Mais en réalité, combien y a t-il de personnes qui une fois dans l’intimité de l’habitable de leur voiture ou une fois fermée la porte d’entrée,  laissent enfin leurs émotions faire leur boulot d’émotions ?

Combien s’autorisent enfin à laisser sortir ce qui ne demande qu’à sortir ?

Beaucoup.

 

Je dis que ça me fait de la peine mais en fait, cela me met en colère.

Cette non acceptation d’une part de notre être… au risque de…

Cette non autorisation d’une part de notre humanité… au risque de…

Ce déni généralisé de nos émotions « les moins fun »… au risque de… 

Quand on sait l’importance d’accueillir nos émotions pour mieux les décrypter et ainsi, les traverser… c’est totalement absurde qu’on ait à s’en cacher, s’en méfier, s’en éloigner… Totalement.

(C’est comme quand on se retient de pleurer devant nos enfants… Mais j’y reviendrai prochainement car là aussi, il y a à dire…!).

Ah c’est sûr qu’on est loin des belles images des réseaux sociaux ou des magazines sur lesquelles tout le monde est beau, a une vie extraordinaire, assure au boulot, assure en famille, mange équilibré dans des assiettes dressées comme au resto, sans jamais sembler éprouvé par la vie !

 

Bref, c’était le petit coup de gueule du jour !

Quand on a sommeil, on va se coucher.

Quand on a faim, on mange.

Quand on a envie de faire pipi, on va aux toilettes.

Et bien, quand on a envie de pleurer, on devrait pouvoir le faire… Point. Et ce quelque soit le contexte.

 

Car derrière l’émotion, il y a tout un processus de régulation.

Ce n’est pas pour embêter le monde qu’on a des émotions.

Si cette question vous intéresse, j’ai créé un « mode d’emploi » émotionnel pour ne plus jamais avoir peur de nos émotions et savoir quoi en faire pour qu’elles soient nos alliées et non des parias, des ennemies, des objets de honte, de gêne ou d’évitement.

 

 

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