68% des femmes ressentent du stress au quotidien !
OMG ! Autrement dit : 7 femmes sur 10. Ce chiffre de l’OMS est ahurissant, non ?!
En même temps, depuis 10 ans que j’exerce en tant que thérapeute, la thématique du stress quotidien arrive indéniablement en tête des demandes d’accompagnement.
Qu’il arrive par les tensions corporelles, les problèmes de sommeil ou de poids, la surcharge professionnelle et domestique, les difficultés relationnelles ou la sensation de manquer de confiance en soi,… le stress est là, plus ou moins conscient, plus ou moins intense, plus ou moins chronique.
Bon stress
Pourtant au départ, le stress est une réaction naturelle qui nous permet de faire face à une situation inhabituelle ou jugée dangereuse. Ce qui peut être utile.
Pensez à la gazelle dans la savane lorsqu’elle aperçoit au loin le lion. Heureusement que son protocole interne est opérationnel !
Dans ces cas-là, le stress agit comme un booster pour nous faire réagir, prendre des décisions, trouver des solutions, etc.
C’est tout à fait naturel et OK si une fois le moment passé, les manifestations du stress disparaissent totalement.
Chronicité
Cependant, lorsque le stress commence à s’installer dans notre vie et peu à peu, a du mal à redescendre, il est temps de s’alerter.
Un stress chronique se résume à un état stressé quasi constant et dans la durée qui ne baisse pas et ne disparait pas.
Et nous les humains, étant dotés de super pouvoirs d’adaptation, nous continuons à « gérer » l’air de rien en nous racontant l’histoire à « notre sauce » :
-
Période chargée au travail qui passe de période à quotidien mine de rien. « T’inquiète je gère ».
-
Difficultés de couple qui s’éternisent mois après mois. « Ca va passer ».
-
Conflit de voisinage qui ne trouve pas d’issue et qui s’intensifient à coups de menaces et de lettres recommandés. « Il va bien finir par comprendre ».
-
Accompagnement et soutien d’un proche vieillissant ou d’un enfant en difficulté, durant plusieurs mois voire années. « Je me dois de l’aider, c’est mon devoir ».
Etc.
Bref, quand le stress s’installe : attention.
Car si nous sommes conçus pour être capables de nous y adapter, en réalité, métaboliquement, tout se dérègle peu à peu et sournoisement.
C’est d’ailleurs des motifs de consultations fréquentes : je dors mal, j’ai des problèmes de digestion, j’ai des envies de sucre, je suis épuisée, j’ai des trous de mémoire, je me sens énervée très facilement, j’ai mal partout, je n’ai plus de plaisir à rien, etc.
Le stress chronique et ses signes peuvent s’apparenter à des « red flags ». Notre corps commence à nous signifier qu’il souffre.
Là deux choix :
- Soit on l’écoute.
- Soit pas.
Si on l’écoute, il est nécessaire de prendre de vraies mesures pour faire baisser ce stress devenu chronique (arrêts maladie, vacances, horaires de travail normaux, thérapie pour travailler sur ses limites personnelles et apprendre à dire « non », sport, etc.).
Mais force est de constater que ce stress dépend de nous mais pas que. Certains paramètres ne sont pas sous notre contrôle, pas sous notre responsabilité. On peut toujours informer, alerter, proposer des solutions, des changements à notre direction, à notre partenaire de vie, à notre voisin grincheux,… mais si en face, il ne se passe rien, il faudra certainement prendre des mesures drastiques pour prendre soin de soi à partir de ce qui est de notre ressort. Ou alors, comme la gazelle, prendre ses jambes à son cou.
Si on ne l’écoute pas, nous sommes en direction du dernier étage de la tour : le burn-out.
Extrême nocivité
Au dernier étage, notre corps ayant bien compris que nous ne l’écoutions pas, alors il se met à crier.
Il est à bout et hurle qu’il ne va pas pouvoir aller plus loin.
Si on ne l’écoute toujours pas, il va nous faire vivre une situation qui va nécessairement nous arrêter :
- Un matin, on ne pourra pas se lever, totalement épuisée et à bout de force physique et mentale.
- Ou alors, on va bêtement se casser la figure dans la rue et finir plâtrée et en arrêt 3 semaines.
- Ou encore, notre dos va se coincer et nous résoudre à l’alitement.
- Etc.
Des exemples, il y a plein. Le corps ne peut plus. Il nous stoppe malgré nous. Game over.
Pour moi, le burn-out est avant tout une problématique de limites. Les femmes – et les hommes – qui vivent des burn-out sont d’excellents éléments. Bosseurs, engagés, loyaux, créatifs, volontaires,… ils peuvent déplacer des montagnes.
Mais… ils ne connaissent pas, ou n’ont jamais appris, à ressentir et exprimer leurs limites.
Ainsi, ils vont loin, très loin dans leur propre maltraitance sans s’en rendre compte.
Connaitre ses limites n’est pas un signe de faiblesse (comme je l’entends parfois). C’est au contraire, savoir bien gérer ses ressources. En matière de stress, la prévention est la meilleure voie.
Qui veut voyager loin, ménage sa monture, disait Racine.
Si vous vous sentez concernée et que vos limites vous sont étrangères ou alors que vous les connaissez mais n’osez pas les affirmer : contactez-moi pour être accompagnée sur ce chemin de renforcement de soi 😉 Un cadeau à se faire pour ne plus faire partie de ces 68%…
Laisser un Commentaire