C’est fou comme le sujet des vacances peut être intéressant ! Je me régale en écoutant mes clientes en parler…

La psychologie humaine est décidément incroyable.

 

Je me suis livrée à un petit exercice pour préparer cet article. J’ai tapé « définition de vacances » dans Google. Et parmi mes trouvailles, il y a :

  • Période d’arrêt légal de travail dans les écoles, les universités, fixées selon un calendrier.

  • Période légale d’arrêt de travail des salariés, pendant laquelle de nombreuses personnes se déplacent. 

  • Période de repos, durant un certain nombre de jours, accordée à des employés dans une entreprise, à des élèves dans une école, etc.

  • Période de congés des personnes en activité.

 

Donc, les gens qui ne travaillent pas ou plus, les personnes en recherche d’emploi, les femmes ou les hommes au foyer,  etc., pas de vacances !

Pour les autres, il y bien :

  • l’idée d’une période : terme suffisamment flou pour qu’on l’apprécie 😉
  • l’idée que le travail est en OFF (je répète : les activités professionnelles sont en OFF ! Fermez les ordis !)
  • l’idée de déplacement (à laquelle cette année on peut ajouter l’idée que ce ne sera pas trop loin…)
  • l’idée de repos (et là on pourrait en faire un sujet du bac « qu’est-ce que le repos ? »).

 

Alors, comme vous le savez :

j’accompagne les femmes souffrant de charge mentale et de trop-plein émotionnel à retrouver une vie joyeuse et légère en apprenant à lâcher-prise et à gagner en confiance en elles ! #pitch

Et ainsi, j’ai bien envie de vous poser quelques questions à vous mes clientes ou potentielles clientes de coeur :

  • Combien de temps accordez-vous réellement à vos vacances ?
  • Allez-vous vraiment décrocher du travail ? (et tout ce qui alourdit votre charge mentale)
  • Qu’emmenez-vous en vacances qui maintient un lien avec votre travail ?
  • Comment allez-vous vous y prendre pour accorder du repos à votre cerveau, à vos émotions, à votre mental et à votre organisme tout entier ?

Les femmes que j’accompagne ont globalement du mal à couper. Pas toutes mais beaucoup.

Ce n’est pas qu’elles ne le veulent pas. C’est surtout qu’elles ont du mal à le faire.

Elles glissent l’ordi dans la valise car elles sont dans le « au cas où« .

Téléphone en main, tongs aux pieds, achetant du poisson au marché local, elles sont dans le « c’est pour suivre et faciliter mon retour« .

To-do list en tête en flânant sur le bord de la plage, elles sont dans le « ce sera moins dur à la reprise« .

Elles sont dans « décrocher totalement c’est mal vu, c’est lâcher les collègues, c’est passer pour une personne déloyale, c’est non professionnel, c’est pire que tout« .

Ce sont les mêmes qui lorsqu’elles sont au bout du bout du rouleau, flirtant avec un burn-out carabiné, refusent de se mettre en arrêt maladie.

Ce n’est pas mon genre. 

Je ne vais pas les laisser tomber. 

Je les mets dans la m**** si je leur fais ça. 

Ca va aller, je vais tenir. 

Bref, des vacancières qui coupent mais pas complètement.
Des vacancières qui prennent des vacances mais n’en profitent pas vraiment pour se ressourcer.
Des vacancières qui ne travaillent pas pendant deux ou trois semaines mais qui restent préoccupées, pensives, anticipatrices,… Un peu ici, un peu ailleurs.
Des vacancières qui transfèrent leur charge mentale professionnelle sur de la charge mentale vacancière : qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? Faudrait qu’on fasse des courses ! Le petit a cours de piscine à 11h, faut qu’on se dépêche. Le marché du village voisin c’est demain, faut qu’on s’organise par rapport au pique-nique… 

 

Alors, si ce portrait vous a parlé, je ne peux que vous inviter à réfléchir à VOTRE définition des vacances. Et à ce que des vacances ressourçantes signifient POUR VOUS.

Ensuite, il y aura à vous offrir ces vacances-là. A faire en sorte qu’elles ne soient pas une utopie, un rêve, un idéal… resté frustré à la reprise, 2 ou 3 semaines après.

Comment ?

En se rappelant qu’on ne peut pas tout contrôler (vidéo offerte ici pour apprendre à lâcher-prise et arrêter de tout contrôler)
En se rappelant que la terre ne s’arrête pas de tourner quand on quitte le bureau durant 2 ou 3 semaines.
En se rappelant que nous ne sommes pas des robots qu’on allume le matin en appuyant sur ON et qu’on éteint le soir en appuyant sur OFF.
En se rappelant que notre corps et notre esprit sont précieux et que si nous voulons vivre épanouies, il nous faut en prendre soin.
En se rappelant que chacun est responsable de lui-même. Ainsi, tout comme à la maison, nous ne sommes pas responsables du bonheur domestique de toute la maisonnée, nous ne sommes pas totalement responsables de la « réussite » des vacances.
Etc. Etc. Etc.

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