Et si on prenait un peu de recul ?
Vous savez ce que c’est que d’avoir le nez sur son problème, n’est-ce pas ?
Vous ressassez, vous tournez le truc dans tous les sens dans votre tête.
Votre corps a mal.
C’est inconfortable, a priori insoluble et surtout, ça déchire le coeur, le corps et l’âme…
Et le pire, c’est qu’on est persuadé qu’il faut rester scotché là à analyser, décrypter, détricoter le « machin » pour le dépasser.
Ben non.
Pas forcément.
Il y a une autre voie possible !
Si si.
Prendre du recul.
S’octroyer une pause.
Une vraie.
Loin géographiquement (même si c’est juste quelques kilomêtres).
Loin émotionnellement.
Loin énergétiquement.
Loin relationnellement.
Loin routinellement (oui j’invente des mots…).
Et vous savez quoi ?
CA MARCHE !
Parfois il est utile de se décoller du sujet.
Comment voir quelque chose dans sa globalité si on a la tête dedans ?
Prendre du recul, c’est s’autoriser à se décaler de quelques pas.
A ouvrir un autre type de mouvement de vie, ailleurs différemment.
Inutile de prévoir de « grandes » choses. L’essentiel étant de changer d’air. Car changer d’air, permet de refaire circuler les pensées, les sensations, les énergies…
Dans les années 80/90, on parlait de faire un break.
Ça fait sourire cette expression. Car à l’époque, ça sentait la rupture imminente !
Moi j’ai envie de réintroduire cette expression en voie de disparition.
Mais avec un sens plus positif.
Faire un break, c’est sans doute la chose à faire quand c’est le brouillard et la douleur en soi…
Un week-end chez une copine ? Quelques jours chez des cousins « éloignés » ? Un trip en solo ?
Et pourquoi pas après tout !
Une fois parti-e, il ne reste qu’à laisser s’écouler le temps et les sensations présentes.
A se connecter à ce qui nous entoure et à ce qui nous anime.
A profiter de cet environnement inhabituel.
A être, tout simplement.
Le résultat ?
Une meilleure lisibilité de la situation.
Une prise de conscience de ce qui est important (et de ce qui ne l’est pas).
La capacité à envisager des solutions, des stratégies, des pistes.
Le renforcement de l’estime de soi (j’ai su me décaler => j’y vois plus clair => je ressens de la gratitude pour moi-même ayant pris soin de moi).
Prendre du recul, ce n’est pas quitter le navire.
Au contraire.
C’est se redonner une chance de mieux l’investir ou de l’investir autrement ou encore, effectivement de le quitter, mais en conscience…
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