DrĂŽle de question, je vous l’accorde. Pourtant, si nous nous demandons si nous nous traitons comme nous le ferions avec notre meilleur(e) ami(e), les choses prennent sens.
Je m’explique đ
Le Larousse dĂ©finit l’amitiĂ© comme : « un sentiment d’affection entre deux personnes ; attachement, sympathie qu’une personne tĂ©moigne Ă une autre« .
Quand je lis cette dĂ©finition, deux mots m’interpellent : affection & tĂ©moigne.
Sommes-nous capable d’amitiĂ© envers nous-mĂȘme ? Sommes-nous affectueux, attachĂ©, sympathique et dĂ©monstratif avec nous-mĂȘme ?
Certains d’entre nous peuvent dĂ©ployer des trĂ©sors de gentillesse ou d’attention pour leurs amis, en dĂ©nichant le cadeau personnalisĂ© parfait, en Ă©tant une oreille attentive et bienveillante Ă toute heure du jour ou de la nuit, en rĂ©pondant toujours prĂ©sent pour aider ou rendre service…
Mais pour soi-mĂȘme ? Qu’avons-nous Ă nous offrir ou Ă nous tĂ©moigner ?
Etre son/sa meilleur(e) ami(e) et essayer d’agir comme tel(le) remet les pendules Ă l’heure đ Pourquoi ?
Parce qu’en amitiĂ©, idĂ©alement :
Il n’y a pas de jugement, nous accueillons l’autre tel qu’il est.
Il y a du respect.
Il y a de l’Ă©coute et de la disponibilitĂ©.
Il y a de la bienveillance.
Il y a du partage.
Il y a des expériences qui renforcent le lien.
Il y a des changements, des Ă©vĂ©nements et des dĂ©cisions qui nĂ©cessitent de recaler les liens pour qu’ils soient actifs et vivants.
Il y a de la place pour exprimer ce que l’on a sur le cĆur en confiance et de façon constructive.
Il y a la possibilité de se montrer vulnérable et traversé par des émotions de toutes sortes.
Il y a de la joie, des rires, du fun et aussi, de belles et riches discussions.
Il y a de la franchise, de l’authenticitĂ©, de la confiance, de la tolĂ©rance.
Il y a de l’attachement, de la loyautĂ©, de la fidĂ©litĂ©.
Il y a du soutien, de l’encouragement.
Il y a quelque chose de positif et de stimulant qui nous tire vers le haut. Il y a surtout assez d’affection pour exister pleinement, sans retenue.
Etre son meilleur ami, c’est en quelque sorte,apprendre Ă s’aimer et Ă s’occuper de soi.
Pour cela, observons-nous. Agissons-nous pour nous-mĂȘme comme nous le faisons avec notre meilleur(e) ami(e) ? Sommes-nous autant Ă l’Ă©coute, disponible ? Que pouvons-nous modifier ou faire pour devenir notre meilleur(e) ami(e) ? đ
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