Dure semaine ?
Je dois vous avouer que j’ai peu le cœur à écrire ces jours-ci. Je me sens attristée par l’état du monde. Je suis traversée par tout un tas d’émotions. J’y pense puis je n’y pense plus puis j’y repense. Mon mental anticipe puis revient au présent.
C’est assez étrange d’ailleurs, cette sensation. Ca vous le fait à vous aussi ? La perception de l’horreur, la peur, la colère, la tristesse, l’inquiétude pour l’avenir… Et puis, le diner qu’il faut cuisiner, les affaires de rugby de mon fils qu’il faut préparer, cette lessive qu’il faut étendre, ce coup de fil que j’ai prévu de passer.
Là-bas et ici. Ici et ailleurs. Le chaos et le quotidien.
Ainsi, je suis un peu dans tous ces ressentis cette semaine. Ca me donne l’impression d’un double niveau par moment.
A moins que ce soit mon mental qui coupe de temps en temps, pour ne pas à devoir réellement ressentir cette actualité impensable…
Que faire alors ?
Je n’en sais rien. Peut-être se laisser ressentir tout ce qui passe sans se censurer.
Peut-être ne pas écouter les infos en boucle. J’en suis loin mais j’ai l’impression que si je ne vais pas aux infos, elles trouvent toujours le moyen de venir à moi !
Peut-être être encore plus dans le moment présent. Etre conscient de ce que nous sommes et possédons.
Peut-être choisir l’espoir plutôt que de céder au désespoir.
Peut-être s’autoriser à être perplexe, perdu, à se sentir dépassé ou impuissant.
Peut-être faire des vœux de paix, des rituels apaisants, des affirmations positives.
Peut-être ne rien faire et laisser être ce qui est.
Je ne sais pas.
Ce que je sais, c’est que nous avons des besoins nous les humains. Et en ce moment nos besoins physiologiques, nos besoins de sécurité et nos besoins d’appartenance sont secoués. Il est donc normal que ça tangue à l’intérieur.
J’accueille, j’accueille, j’accueille (comme je vous le rabâche à longueur de blog). Je ressens ce que tout cela crée en moi. J’ai besoin de conscience. Pour le sens, nous verrons plus tard. Pour l’instant, je ne suis pas sûre…
Et vous ? Comment allez-vous en ce moment ?
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