Vous avez remarqué ce truc ?
Il est courant que des personnes célibataires, rêvent de rencontrer l’âme sœur. Et de la même façon, que des personnes qui sont en couple, regrettent le temps de leur célibat.
C’est quoi le problème ?
Sans doute de l’insatisfaction. Sans doute de la frustration. Des manques. Des inconforts. Des doutes. Des questionnements. Des attentes. Des déceptions.
Bref, tout un tas d’émotions et de ressentis qui éloignent clairement de la notion de « bien-être ».
Aujourd’hui, nous allons parler exclusivement des célibataires. Parce que le 11 novembre, c’est leur journée ! Oui vous avez bien lu, le 11 novembre : c’est (aussi) la journée internationale des célibataires.
Quand on sait qu’ils représentent presque 1/3 des Français : ça concerne donc pas mal de monde !
Sont-ils heureux ? Épanouis dans leur célibat ? Leur solitude résulte t-elle d’un choix ou d’une conséquence ? Peut-on faire rimer célibat et bien-être ?
Voilà la question du jour !
Je vous donne ma réponse tout de suite ?
OK, OK. Ma réponse est oui.
Mais (il y a toujours un mais), cela requiert quelques « aménagements« , on va dire.
1/ Arrêter de subir
Pour être heureux, que l’on soit célib’ ou non, un élément me semble indispensable : il est important d’être acteur de sa vie. Autrement dit, d’exercer son pouvoir de décision et de libre-arbitre.
Ainsi, une de première chose à faire, c’est sans doute de se demander si ce célibat est choisi ou subi. Et si cela semble difficile de l’accepter pour « renverser la vapeur », c’est à dire, reprendre les rennes de sa vie, le point 2 peut être utile !
2/ Accueillir l’inconfort, sans jugement
Si le célibat coince, si ça fait toujours et encore mal, si ça pèse, c’est que la sérénité n’est pas au rendez-vous. Un peu comme quand un plat nous reste sur l’estomac.
On rumine, on râle, on pleure, on regrette, on a peur, on commence toutes nos phrases par « Si seulement…« . Bref, ça ne passe pas.
Pour se sentir mieux, il va falloir accueillir (oui je radote). Accueillir en soi ce qu’il se passe : la douleur, l’inertie, la déprime, le désintérêt de tout, l’amertume, la tristesse, le vide, le corps déchiré, l’incompréhension, les ruminations, etc.
Comment faire ?
Etre dans le présent. Vivre au présent. Sentir peu à peu dans son âme, dans son cœur et dans son corps, cette réalité qu’est ce mal-être. Lui faire une place. Il a besoin de s’exprimer et de sortir. Il en a le droit. Ce n’est ni un aveu d’échec, ni un aveu de faiblesse. C’est juste parce qu’on est des humains.
Ce ne sont pas des moments que l’on apprécie particulièrement, pourtant ils ont leur utilité. Car en les laissant exister, nous apprenons de nous-même et de nos besoins.
3/ S’occuper de soi
Le célibat, une fois digéré, représente un formidable levier de développement personnel.
On apprend ou on ré-apprend à être avec soi, à décider pour soi, à écouter ses envies, ses besoins, ses émotions.
Si l’on n’a pas appris à le faire, enfant ou plus tard, cette nécessité peut faire peur ou être mal vécue. Logique : on n’a pas le mode d’emploi.
Résultat ? On ne le fait pas. Et on se demande ce que signifie ce titre 3. S’occuper de moi ? Connais pas.
Dans ces cas-là, on développe naturellement une tendance à s’occuper des autres. A être disponible, à l’écoute, serviable. A s’auto-proclamer chef(fe) du bonheur des autres.
Et en attendant, quand on rentre le soir, dans la solitude, on ne parvient pas à être le chef(fe) de son propre bonheur.
Bonne nouvelle : s’occuper de soi s’apprend. On peut commencer par se demander chaque jour :
- Comment je vais aujourd’hui ? Comment je me sens émotionnellement et physiquement ?
- Qu’est-ce qui me ferait plaisir de faire ? De manger ? De créer ?
- Mes besoins immédiats sont-ils satisfaits ? Si non, comment puis-je le faire ?
Et si ça coince là encore, se rappeler que nous pouvons agir sur ce qui est de notre responsabilité. Le reste n’est pas de notre ressort.
(Voir cette infographie – Source : Pinterest)
4/ Se féliciter
Oui se féliciter. Car les périodes de célibat préparent d’une certaine manière, l’opportunité d’être un jour, en couple de façon plus équilibrée, plus harmonieuse et plus constructive.
En arrivant serein(e), autonome émotionnellement parlant, avec un juste niveau de confiance en soi et d’estime personnelle, on évite de demander à l’autre de s’occuper de notre bonheur. On évite de faire porter sur la relation toutes nos peurs. On accueille l’autre dans toute son altérité, de façon libre et ouverte. On se sent outillé pour continuer à équilibrer individualité et couple. On peut tranquillement, continuer à écouter besoins et limites. On est en sécurité.
Bref, en plus d’avoir misé sur soi, on met toutes les chances de son côté, d’être aussi, heureux à deux.
En la matière, il faut être gourmand : vouloir le beurre et l’argent du beurre ! Mais n’oublions jamais qu’il n’y pas d’argent, sans beurre.
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