L’enjeu de la rentrée : quand la pression s’invite dans nos vies

La rentrée… Rien que ce mot suffit parfois à nous serrer le cœur ou le ventre.

Après la parenthèse de l’été, nous voilà replongées dans le rythme potentiellement infernal du quotidien. Entre les enfants à préparer, le travail qui reprend direct, les dossiers à remplir et les nouvelles résolutions à tenir, nous ressentons vite ce mélange d’excitation et de pression. Comme si septembre nous demandait d’être à la fois parfaites, organisées, disponibles et épanouies (et bronzées si possible !). 

Nous le savons bien : la rentrée, c’est plus qu’une simple reprise. C’est un moment où la charge mentale s’accentue. Nous devons penser à tout, anticiper pour tout le monde, nous assurer que rien ne manque et que tout fonctionne. En parallèle, nous essayons de retrouver un rythme pour nous-mêmes selon nos souhaits : reprendre une alimentation équilibrée, bouger davantage, être efficaces dans notre travail… Bref, nous nous imposons souvent beaucoup. Trop.

L’invisible qui pèse sur nos épaules

Il y a cette logistique visible, mais aussi toutes ces injonctions invisibles :

  • Être performantes au bureau dès le premier jour.

  • Offrir une rentrée parfaite aux enfants.

  • Reprendre de « bonnes habitudes » immédiatement.

  • Sourire, rester disponibles, être présentes pour nos proches.

Nous voulons être sur tous les fronts, et parfois, nous finissons par nous oublier (à nouveau). Cette pression, même si nous ne la voyons pas toujours clairement, nous pousse à nous sentir en décalage, fatiguées, ou même insuffisantes.

Et si nous faisions autrement ?

Et si cette année, nous décidions de changer notre regard sur la rentrée ? Plutôt que de la vivre comme une épreuve à surmonter, nous pourrions la considérer comme une transition douce, une étape de passage qui nous invite à poser de nouvelles bases.

Cela pourrait commencer par des gestes simples :

  • Accepter de ralentir au lieu de courir, faire sans s’épuiser (si si c’est possible).

  • Simplifier notre agenda et supprimer ce qui ne nous nourrit pas.

  • Dire non, quand nous sentons que ça commence à faire trop.

  • Caler dans notre planning des temps pour nous, même courts.

  • Remplacer la rigidité des « bonnes résolutions » par des intentions bienveillantes comme « prendre soin de moi » ou « avancer à mon rythme ».

Retrouver notre pouvoir intérieur

La rentrée peut devenir une occasion en or de nous recentrer. Non pas pour chercher la perfection, mais pour revenir à l’essentiel : nos besoins, nos envies, nos valeurs. Nous avons le droit de nous choisir. Nous avons le droit de ne pas tout gérer. Nous avons le droit de poser nos limites. C’est OK.

Et si, cette année, nous faisions de la rentrée un moment pour retrouver notre équilibre intérieur ? Plutôt qu’un temps de pression, elle pourrait devenir un espace d’alignement ou de réalignement, une invitation à dire oui à ce qui compte vraiment pour nous.

Alors, respirons profondément. La rentrée n’est pas une course contre la montre. Elle peut être le début d’un chemin plus doux, où nous avançons ensemble, pas à pas, avec bienveillance envers nous-mêmes. Car le véritable enjeu n’est pas de tout réussir, mais d’apprendre à nous écouter et à nous honorer.

Oui je radote mais nous les femmes, sur ces questions, nous avons la mémoire définitivement trop courte ! Les piqures de rappel sont donc nécessaires.

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