5 habitudes pour une meilleure qualité de vie
Aujourd’hui, je vous propose 5 habitudes qui me semblent bénéfiques pour ressentir rapidement une meilleure qualité de vie.
Elles sont issues de mon expérience personnelle, de mes lectures et surtout, de l’observation de l’évolution de mes clientes, au fil de leur accompagnement.
1/ Respirer en conscience
Respirer est un processus naturel. On n’y fait plus attention. Pourtant, en prenant 1 minute par jour pour respirer en conscience, on ressent immédiatement des effets positifs : on se pose, on se calme, on se relâche, on se recentre, on apaise notre mental.
Comment faire ? Posez une main sur votre poitrine et l’autre sur votre ventre puis ressentez. Ressentez pendant 1 minute (vous pouvez mettre un chrono) les mouvements de votre corps : la poitrine et le ventre qui se gonflent à l’expiration, leur relâchement à l’expiration.
Pour aller plus loin, vous pouvez vous dire mentalement lorsque vous inspirez « J’inspire » et lorsque vous expirez « Je me relâche ».
Simple, rapide et terriblement bienfaisant.
2/ Faire un point météo
Celles et ceux qui me connaissent le savent : j’aime cet exercice et j’essaie de le promouvoir auprès de qui veut bien l’entendre 🙂
La météo en question n’est pas celle de l’extérieur mais celle de l’intérieur. Il s’agit de se demander chaque matin : « comment je me sens aujourd’hui » ? J’utilise volontairement ici le verbe « sentir » pour que le regard intérieur se dirige vers les sensations corporelles et émotionnelles (et non vers « ce que j’ai à faire » ou « ce à quoi je dois absolument penser aujourd’hui », etc.).
La météo se focalise sur l’être et non sur le faire. Ainsi, on essaie d’éviter les jugements et les dévalorisations. On essaie plutôt d’être factuel. Un peu comme une description neutre.
Quel bénéfice ? Une meilleure connexion à soi tout d’abord, ensuite, une posture neutre qui soutient la confiance et l’estime de soi. Enfin, la capacité à mieux répondre à ses besoins, ses envies et ses limites. L’idée est d’accompagner nos sensations plutôt que d’essayer de les faire taire.
3/ Laisser le temps au temps
Beaucoup de mes clientes sont de grandes impatientes. Je le suis aussi mais je me suis pas mal soignée ces dernières années 🙂
L’impatience quotidienne amène à tout faire vite et à vouloir que tout aille vite. Manger vite, arriver vite à tel endroit, finir cela le plus vite possible, se dépêcher pour faire cela, ne pas perdre de temps avec telle ou telle chose, etc.
Cette injonction du « dépêche toi » n’est pas sans conséquence : on ne vit plus dans le moment présent car on anticipe en permanence le futur, on ne profite pas de la vie car on la survole, on stresse, on se coupe du réel, on est « dans le mental » pour tout organiser.
La question à se poser est : pourquoi je ne prends pas le temps de vivre ? Vivre ce n’est pas passer ses journées à abattre des tâches et à anticiper tout ce qui va/peut/doit arriver !
La vie, c’est être là, ici et maintenant. On a même dû inventer un concept pour rééduquer les gens à vivre plus en conscience du présent : la slow life…
Comment faire ? S’observer se dépêcher pour tout et se demander : après quoi je cours au fond ?
4/ Redevenir monotâche
Oui je sais, je radote. Je le dis à longueur d’articles et je le conseille souvent à mes clientes : arrêtons de tout faire en même temps. Notre cerveau ne sait pas faire en réalité. Oui je sais, le mythe de la femme multitâche s’écroule. Et c’est tant mieux !
Notre cerveau ne sait faire qu’une seule chose à la fois. Si on se met à plusieurs tâches en même temps, il les accomplit non pas en même temps mais l’une après l’autre très vite, donnant l’illusion que l’on est multitâche.
Conséquences ? Nous sommes partout et nulle part. Nous ne vivons rien en conscience. Nous nous fatiguons. Nous n’avons aucun plaisir et aucune satisfaction une fois accomplies toutes ces tâches…
En redevenant monotâche (observez les enfants, ils le font naturellement), on chouchoute notre cerveau, notre autosatisfaction et notre bien-être. Plus d’efficacité, plus de contentement, plus d’énergie, moins de stress.
5/ Nourrir le mental, le cœur et le corps
Cette nécessité est revenue plusieurs fois dans mes accompagnements cette semaine. Celles avec qui nous en avons parlé se reconnaitront 😉
Aujourd’hui, notre mode de vie est devenu très mental. Notre travail stimule essentiellement la sphère intellectuelle. Et pour de nombreuses personnes, le mental fait loi. Nous pensons, nous anticipons, nous analysons, nous réfléchissons, nous décidons…
Sauf qu’au bout d’un moment, tout le reste de notre être est négligé. Et les conséquences peuvent être délétères : sensation d’être coupé, stress, frustration, épuisement, lassitude, perte de sens, colère, manque affectif…
Souvent, nous avons totalement oublié que nous avions aussi un cœur et un corps. Ces deux-là nous suivent. Ils sont là quelque part mais ils suivent le mouvement plutôt qu’ils ne l’initient.
Alors, pour nous rééquilibrer nous-même, nous pouvons décider de ne plus négliger aucune part de nous et de nourrir chaque jour notre mental, notre coeur et notre corps. On ne cherche pas la stricte égalité de traitement, on cherche surtout à leur donner une place chaque jour.
Nourrir le mental, ça on sait faire 😉 Je n’en dis pas plus.
Nourrir le cœur passe par l’écouter plus souvent. Il nous donne l’élan, l’intuition, la motivation et le plaisir. Là où notre mental va nous alerter, nous freiner, nous resservir des peurs. Notre cœur ne se trompe jamais. L’écouter c’est vivre en cohérence avec notre être profond. On peut aussi le nourrir via des relations harmonieuses ou via des activités qui réchauffent notre cœur.
Nourrir le corps peut prendre de multiples formes : se nourrir correctement, bouger, marcher, faire du sport, danser, faire l’amour, s’étirer… Notre corps a besoin de notre attention. Et il a besoin de mouvement. A nous de trouver ce qui nous appelle le concernant. Là encore, nous devrions pouvoir chaque jour, en prendre soin et nous y consacrer…
Vous pouvez tout tester ou commencer par instaurer une de ces habitudes puis une autre, etc.
Dans tous les cas, je vous invite à tester 😉 Vous m’en direz des nouvelles.
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