5 habitudes pour améliorer notre bien-être émotionnel
Nous et nos émotions : gros dossier non ?
J’en parle souvent dans ce blog.
J’ai même écrit un petit livre pratique dessus.
Tellement c’est important de se réconcilier avec nos émotions.
Tellement c’est vital de vivre avec nos émotions et non pas : contre.
Sur le net, quand vous tapez « définition de bien-être émotionnel« , vous tombez sur ça :
Le bien-être émotionnel est un état psychologique d’harmonie entre les émotions positives et négatives.
Et là, celles (et ceux) qui me lisent régulièrement le savent : cette définition m’énerve !!
LES EMOTIONS NEGATIVES / POSITIVES N’EXISTENT PAS.
(Oui je crie !)
Bref. #inspireeee #expireeee
Par « bien-être émotionnel« , j’entends :
-
la sensation d’être sereine, en équilibre, à l’aise avec nos émotions (quelles qu’elles soient),
-
un état apaisé et d’alignement corps-esprit,
-
un ressenti global qui vibre agréablement.
Alors dans cette logique, voici 5 habitudes pour améliorer notre bien-être émotionnel.
Il y en a certainement pleins d’autres ! Mais celles-ci me semblent être une bonne base.
1/ Pratiquer la météo intérieure
Je le dis souvent à mes clientes : « Si on ne soulève pas le capot de la voiture, comment savoir si on manque d’huile ?« .
Pratiquer une météo intérieure c’est tout simplement, se demander tous les matins (par exemple) :
comment je me sens ?
Quand j’anime des groupes, j’aime bien proposer aux personnes :
un mot pour définir votre état émotionnel et un mot pour définir votre état corporel.
Car comment savoir comment on se sent, de quoi on a besoin si on ne pose JAMAIS la question.
CQFD.
Le plus : tenir un journal de sa météo intérieure en écrivant chaque matin / soir / jour, comment on se sent. Faire un effort de vocabulaire s’il vous plait en allant au-delà du « je me sens bien » ou du « ça va » ! La langue française est riche, ne l’oublions pas.
2/ Remettre ses compteurs émotionnels à zéro
Je ne sais pas pour vous mais moi je déteste me coucher fâchée ou contrariée.
Je veille dès que possible à remettre mes compteurs émotionnels à zéro au fil de l’eau.
J’essaie de ne pas ruminer ce que j’ai sur le cœur.
Pour cela, accueillir ce qu’on ressent SANS SE JUGER et communiquer, restent les meilleures options.
Parfois ce n’est pas faisable ou facile.
Dans ce cas, j’ai recours à l’EFT (Emotionnel Freedom Technique). Cela me permet de prendre du recul et de me sentir moins « tourmentée ».
Le plus : apprendre la Communication Non Violente (CNV)… et l’EFT !
3/ Bouger son corps chaque jour
Notre société est beaucoup trop mentale. Nous pensons, nous réfléchissons, nous analysons, nous argumentons…
Bref, nous vivons « sur un seul pied » en quelque sorte. (Mais nous ne sommes pas des flamants roses).
Dans l’affaire, notre corps reste le grand oublié !
#commedhab
Pourtant, il détient la majorité des clés de notre bien-être.
En cas mentalite aigüe, rien de mieux que d’aller marcher, s’aérer, s’étirer, courir, danser, faire de la sophrologie.
RIEN DE MIEUX que de « descendre » dans notre corps au lieu de rester scotché à la « tour de contrôle ».
Cela peut ne prendre que 5 minutes et être beaucoup plus vertueux que 5 minutes de surf sur les réseaux sociaux (#jdcjdr).
Le plus : YouTube est votre ami si vous manquez d’idées. Méditation, stretching, yoga, pilates, sophrologie, etc. Il y en a pour tous les goûts !
4/ Redonner de la place au plaisir
Si en posant le pied par terre le matin, vous commencez par vous dire :
« aujourd’hui il faut… »
STOP arrêtez tout !
Comment se sentir bien quand notre journée se dresse face à nous telle une to-do list géante en mode abattage de tâches.
Il faut que j’appelle Untel.
Il faut que je prépare le sac du petit.
Il faut que j’étende le linge.
Il faut que je passe à la librairie.
Il faut que je pense aux clés.
Il faut que j’envoie un email à Bidule.
Bref. Bref. Bref.
Il faut arrêter de dire « il faut ».
A la place, essayons :
J’ai envie…
J’ai le projet de…
J’aimerais bien…
Pourquoi ?
Pour nous connecter non plus à nos tâches, contraintes, obligations… Mais plutôt à ce qui nous fait plaisir et nous fait du bien !
Le plus : aller plus loin dans la connexion avec soi en se demandant « pour quoi ? ».
Exemple : j’ai envie de préparer le sac du petit maintenant. Pour quoi ? Pour ne plus y penser ensuite et être plus sereine ce soir.
Autre exemple : j’aimerais appeler Untel ce matin. Pour quoi ? Pour faire le point et ressentir de la clarté.
Ca parait simpliste mais essayez vous verrez la différence !
5/ Relativiser
Je ne pouvais pas finir cet écrit sans parler de lâcher-prise, de prise de recul, de prise de distance, de laisser faire, de laisser venir, de capacité à relativiser…
Cette capacité est un véritable outil d’équilibre émotionnel.
Et si on ne le maitrise pas, bonne nouvelle : ça s’apprend !
On peut apprendre à relativiser, à lâcher-prise.
Oui, c’est possible.
On peut apprendre à ne plus vouloir TOUT contrôler.
Oui, c’est possible.
Et quels bénéfices à cela ! C’est révolutionnaire…
(Si c’est compliqué, appelez-moi ! Je peux vous y aider).
Le plus : travailler sur notre lâcher-prise, c’est avant tout, renforcer confiance en soi et estime personnelle. Bref, c’est tout bénef !
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