5 choses à savoir sur notre corps
Ah le corps, notre corps… Gros dossier non ? Presque aussi gros (voire plus gros pour certains) que celui de la famille ou du couple !
Du lourd quoi (sans mauvais jeu de mots).
J’en ai parlé moultes fois du corps. De cette entité qui fait partie de nous mais qui parfois semble suivre plutôt que de réellement être moteur.
Je suis coupée de mon corps.
Voilà la sensation qui nous habite alors. Comme une ligne tracée sous notre gorge ou sous notre poitrine et qui délimiterait ce qui est présent de ce qui ne l’est pas vraiment / du tout.
La conscience partielle quoi.
Quoiqu’il en soit, que l’on soit proche de lui ces temps-ci, ou pas, ce qui est sûr c’est qu’il est là.
En chair et en os.
En muscles.
En eau.
En fluide.
En sang.
En mouvement.
En respiration…
Etc.
Et sous ses grands airs lorsqu’il est péniblement présent ou mine de rien, lorsqu’il ne bronche pas (a priori)… nous avec lui, on n’a pas toujours le mode d’emploi.
On le chouchoute, on l’aime.
Puis on se met à le négliger, à l’oublier.
Mais lui veille.
Pourquoi ?
1/ Il a de la mémoire
Genre comme 30 éléphants. Il intègre tout. Il se souvient de tout. Il prend un max de notes « au cas où ». Il enregistre chaque expérience, qu’elle soit à son contact ou qu’elle passe par le mental ou l’émotionnel.
Notre corps sait.
Tout.
Il analyse, il comprend, il accueille, il met de côté, il capitalise. Il s’enrichit en fait.
2/ Il a de grandes capacités d’adaptation
Ça c’est certain. Et on peut le vérifier tous les jours ou presque.
Je me coupe avec un couteau, mon corps recolle les bords en quelques jours.
Je suis enceinte, mon corps enclenche un protocole spécifique totalement génial.
J’ai chaud, mon corps évacue le trop-plein de chaleur via la transpiration.
Je suis malade, mon corps coupe ma faim et me fait jeûner légèrement pour accélérer mon (son) rétablissement.
Ce qui signifie qu’il est fiable. Et que nous pouvons lui faire confiance, en l’écoutant.
3/ Il résiste (et prouve qu’il existe !… Ok je sors)
Au-delà du quotidien d’une personne lambda, nous avons régulièrement connaissance de sportifs de haut niveau ou d’athlètes ou d’aventuriers qui ont poussé les limites de leur corps.
Entre adaptation et résistance, le corps intègre son environnement et modifie son fonctionnement pour y survivre.
Ainsi, ses capacités d’observation, de ressenti, d’analyse et de transformation sont immenses.
Intéressant non ? Ça nous dit que potentiellement, nous avons de grandes ressources internes.
4/ Il parle
Et chez certaines personnes, c’est presque du bavardage ! 😉
C’est le fameux, « Dis-moi où tu as mal et je te dirai pourquoi » (cf. Michel Odoul).
Les maux de notre corps sont rarement là par hasard. Ils répondent à une logique. Ils répondent à une suite d’évènements, de scènes de vie, de ressentis, d’émotions, etc. Ils font écho et signifient quelque chose.
Encore faut-il là encore, en être d’une part conscient et d’autre part à l’écoute.
[Personnellement j’ai remarqué que lorsque je ravalais ma colère, paf dans les 48 à 72h une angine carabinée se développait dans ma gorge… J’ai bien mis 15 ans et de nombreuses angines à le comprendre ! Cela m’amène à présent à systématiquement, exprimer ma colère.. #mercibody]
5/ Il nous aime
Oui il nous aime et ce dès notre conception. Il met tout en œuvre pour que nous soyons bien et opérationnel. Ses adaptations, ses résistances, ses messages ne sont là que pour une chose : nous aider à Etre de façon optimale.
Nous par contre, nous ne pouvons pas dire que la réciprocité de cet amour soit totalement acquise. Si elle est innée tant mieux, mais rapidement ça se complique… 😉
Il nous faut donc régulièrement reprendre le chemin de notre corps pour harmoniser, pour équilibrer, pour nous retrouver (#sophrologie).
En attendant, on peut toujours relire cette sélection thématique spéciale « corps »…
Et / ou décider qu’au regard de ces 5 choses, nous avons tout intérêt à aller chercher notre corps du fond de la classe près du radiateur et à lui offrir une place en VIP ! 🙂
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