Il y a quelque chose d’injuste dans les vœux.

De pas tout à fait exact.

D’incomplet.

Oui incomplet, c’est le mot.

 

« Voeux » : Souhaits de réussite, de bonne santé ou de bonheur exprimés à quelqu’un. 

 

OK don’t act.

Faisons des souhaits tout le mois de janvier. Faisons des vœux à n’en plus finir !

Car :

Quoi de plus « normal » que de souhaiter que notre entourage soit heureux dans la vie ?

Rien.

 

Mais (il y a toujours un « mais)…

Souhaiter n’est pas réaliser.

 

Et c’est là que l’incomplet apparait.

 

1/ Premièrement : qui sait mieux que soi-même ce dont soi-même a besoin ?

Personne.

Et même si parfois, il est difficile de véritablement identifier ses propres besoins, la seule voie de l’épanouissement passe (il me semble) par là.

Identification de mes besoins puis réponse à ces besoins. Voilà le programme 🙂

 

2/ Deuxièmement, qui va faire le chemin vers ces vœux ?

Pas celui qui nous les adresse, c’est sûr !

Celui qui va œuvrer pour être en meilleure santé, pour changer de travail, pour faire un enfant, pour voyager, pour s’apaiser, mieux se connaitre, se reposer, se dynamiser, se marier, se remettre au sport, arrêter de fumer, apprendre le chinois, etc. : c’est soi !

C’est chacun d’entre nous. C’est chaque personne qui a des besoins, des envies, des souhaits pour elle-même. Et personne d’autre.

 

Donc si on résume :

Adresser des vœux pour la nouvelle année, c’est imaginer des trucs a priori positifs pour les Autres – mais qui ne nous concernent pas réellement – et dont au final nous n’allons pas nous occuper  !

Fastoche 😉

 

Et si on voyait les choses autrement ?

La pratique sociétale veut (!) que l’on s’adresse des vœux à chaque nouvelle année. Parfait. C’est plutôt sympa, poli et traditionnel après tout.

Ce qui apparait, c’est surtout l’opportunité du renouveau.

Le changement d’année devient alors une sorte de prétexte à reconsidérer nos vies. A regarder où nous en sommes et peut-être, à envisager d’aller vers « plus de » (santé, joie, bonheur, amour, voyages, argent, épanouissement professionnel, etc.).

Ce regard annuel posé sur soi est ainsi profondément personnel. Singulier et intime.

Il nous met en position d’acteur. D’humain capable d’agir, de prendre des décisions adaptées. De construire son propre bien-être.

 

Ainsi, si vœux il y a (nous ne sommes pas obligés d’attendre le 1er janvier pour en faire après tout !), ils sont peut-être à formuler pour soi, à destination de soi. 

Ils sont peut-être des petits pas vers soi.

Ils sont peut-être des actions à envisager. Des décisions à prendre. Des cadeaux à se faire !

Chacun sait plus ou moins au fond de lui, ce qui le fait souffrir, ce qui ne lui convient pas/plus.

La nouvelle année peut ainsi apparaitre comme un rappel de notre pouvoir d’agir !

Agir maintenant ou dans quelques jours.

Agir pour soi.

Agir chacun selon son rythme.

Se mettre en mouvement !

 

Vouloir c’est bien, mais (se) réaliser : n’est-ce pas la clé ?

 

Je vous souhaite ainsi, de formuler des vœux et des souhaits pour vous-mêmes. 

Des vœux et des souhaits qui correspondent précisément à votre chemin ici et maintenant.

Des vœux et des souhaits augmentés.

C’est à dire, transformables en expérience et en actions !

Car vous seuls avez les « clés du camion » 🙂

 

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