J’avoue, j’ai hésité à aborder ce sujet. Parler du bonheur est complexe parce que vaste et relatif. Pour autant, il y a bien une notion que j’ai envie de vous transmettre à travers ce thème. Mon angle d’attaque s’appuie essentiellement sur mon expérience de thérapeute.
Nous nous demandons régulièrement ce qu’est le bonheur et comment le définir. Les dictionnaires parlent d’un « état de complète satisfaction« …
Mais est-ce suffisant comme définition ? De quoi est fait cet état ? Comment l’atteindre ? Y a t-il une recette permettant de vivre dans le bonheur ? Y a t-il des étapes ? Des conditions ? Des critères ? Sont-ils universels ? Personnels ? Conditionnels ? Inconditionnels ? Que ressent-on quand on ressent du bonheur ?
En accompagnant mes clients dans leur processus de bonheurisation (oui je sais ce mot n’existe pas, #dommage), c’est à dire leur chemin de conscience vers plus de bien-être, d’authenticité et de joie (pour résumer), une chose fondamentale apparaît :
Le bonheur est une notion personnelle.
Cela parait bête comme ça, mais c’est vrai. Et c’est là que ça devient intéressant 😉
Parce que premier constat : au final TOUT notre environnement quotidien essaie d’influencer notre vision du bonheur.
Par exemple nos proches, nos amis, nos collègues qui ont toujours un conseil ou une idée pour notre bonheur (Tu devrais faire ci ou ça) ou la publicité qui nous vante à longueur de temps les vertus de tel ou tel produit ou service pour que nous soyons plus performant, plus heureux, plus dynamique, plus propre,… plus dans le bonheur quoi.
Mais, nous pourrions (devrions) nous demander : est-ce que je ressens du bonheur en suivant ces recommandations ? Est-ce que la « recette » qui fonctionne pour ma cousine, peut me correspondre aussi (Oui/Non/Peut-être) ? Est-ce que j’ai réellement besoin de ce tout dernier modèle de smartphone pour augmenter mon bonheur (Oui/Non) ?
Je le redis : le bonheur est une notion personnelle.
C’est à chacun de le définir. Et c’est sans doute ce que nous faisons rarement. Nous courrons après un idéal de bonheur que nous n’avons jamais réellement caractérisé.
Alors allons-y, prenons un papier et un crayon et écrivons ce qui détermine notre bonheur. Écrivons ce qui signifiera que nous avons été heureux dans notre vie. Listons ce que nous vivons et aimerions vivre pour nous rendre heureux. Débusquons le flou de cette notion trop large pour s’y reconnaître.
Et alignons-nous autant que possible. Approchons-nous de nos aspirations personnelles en nous affranchissant des « must », de la bienséance, des codes et des dogmes.
Libérons notre pouvoir pour vivre la vie qui nous correspond !
Et agrémentons notre réflexion de cette citation (si vraie…) de Bernard Fontenelle :
Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi.
😉
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