Pourquoi perdre le contrôle est-il flippant ?

Je suis dans une période semi-confortable.

Je ne peux pas dire qu’elle soit inconfortable, non. En revanche, elle me déstabilise à certains endroits.

Je sens que je ne contrôle pas certains éléments ou qu’ils me sont flous (pour le moment).

Et je n’aime pas trop ça je dois avouer 🙂

Je suis prise entre :

  • Faire en sorte d’éclaircir les directions, les actions, les choix en m’agitant (dans tous les sens parfois)
  • Lâcher l’affaire et faire confiance à l’Univers.

Quand j’ai du mal avec l’une des stratégies, je passe à l’autre. Et vice versa.

 

Alors je médite sur cet inconfort partiel et ce qui me vient c’est la peur.

La peur sous différentes formes. Et à diverses intensités. 

Celle de ne pas trouver comment retrouver mon confort (qui on le sait, évolue dans le temps et l’espace en prime…).

Celle de m’épuiser à chercher quelque chose que je n’ai pas identifié.

Celle de prendre les mauvais chemins. Ou les moins justes pour moi.

Celle de perdre du temps.

Celle de me perdre dans les méandres d’un flou résistant.

 

Alors je médite sur ces peurs et ce qui me vient c’est : quand tu n’es pas totalement dans la clarté de ton destin, tu te sens mal voire un peu comme soumise à une épée de Damoclès ! 

Intéressant.

Un peu comme si, lorsque je ne contrôle pas, ce qui peut advenir est de toutes façons, négatif.

Intéressant. Alors même que je suis quelqu’un de positif et remplie d’espoir !

 

C’est quoi le problème ?

Le problème c’est peut-être cette part de mental qui par moment, prend toute la place sur le canapé et écrase un peu mon intuition, ma confiance en la vie.

Le problème c’est peut-être cette réactivité accrue de mon mental qui se précipite souvent pour être dans l’agir alors que j’ai sans doute surtout besoin d’ETRE, dans ces moments-là. Etre là à moi-même 🙂

Le problème c’est ce temps qui semble s’allonger me frustrant et me mettant en attente alors que je devrais y voir un temps nécessaire de maturation et préparation des choses pour qu’elles soient au plus près de mes besoins.

 

Alors que faire ?

Ce qui me fait du bien, c’est de me recentrer sur ce qui est déjà présent dans ma vie et qui me réjouit.

Ce qui me fait du bien, c’est d’être moi en toutes circonstances, ici et maintenant.

Ce qui me fait du bien, c’est de me connecter à ma croyance interne que l’énergie de l’Univers est en train de m’aider et que je n’ai rien à faire qu’à être dans mon intention.

Ce qui me fait du bien, c’est de me pardonner mon impatience 🙂

Ce qui ne fait du bien, c’est de revenir à mon corps, à mon souffle et à mes ressentis physiques.

 

Et quand je parviens à faire ce chemin, en conscience, c’est à dire à me poser pour examiner honnêtement ce qui coince en moi à l’aide d’écrits ou de méditation, eh bien je vais mieux.

Je m’accepte mieux dans ce semi-confort.

Je m’autorise à ressentir cet inconfort partiel sans me juger. 

Je m’autorise à être dans cette latence.

Et ainsi je retrouve les clés de ma confiance et de ma force de vie.

 

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