Je vous imagine déjà :
« Développer son espace de protection »…
C’est à dire ? C’est quoi un espace de protection ? Et puis ça sert à quoi ?
Je vais vous expliquer 🙂
Alors voilà, tout commence par la récurrence de certaines situations qui finissent par nous gonfler affecter.
Par exemple :
Un(e) collègue qui se plaint du lundi matin 9h au vendredi soir 18h.
Un proche qui nous prend pour son psy 24h/24h.
Un enfant adorable qui nous sollicite 48 milliards de fois par heure.
Un(e) voisin(e) qui squatte en permanence chez nous pour n’importe quel prétexte (il fait beau, il fait froid, j’ai plus de sel, j’ai un truc à vous montrer…).
Un compagnon / une compagne qui ne prend pas d’initiative…
Bref, vous voyez non ?!
Allez-y, cliquez ici pour me dire qui / quoi vous gonfle affecte !
Que se passe t-il dans ces situations ?
Nous nous sentons envahi. Nous nous sentons au pied du mur, comme obligé de subir l’Autre.
Nous sentons que notre niveau d’énergie diminue et que nous avons du mal à le faire remonter.
Nous finissons par appréhender le contact et même à l’éviter parfois.
Se créer un espace de protection
Au bout d’un moment (plusieurs minutes, heures, jours, années…), quand on en a bien marre, nous pouvons toujours instaurer la stratégie de l’espace de protection.
Il s’agit là de se donner les moyens (et surtout l’autorisation !!) de prendre un peu de distance.
De ne plus se laisser envahir par qui / quoi que ce soit.
Pour cela, plusieurs solutions existent. Mais (comme toujours), un questionnement de fond est nécessaire en préambule.
Pourquoi je subis cette situation ? Quelle est ma difficulté ? Ai-je du mal à poser des limites ? A dire non ? A signifier mes ressentis ? Quelles sont mes peurs par rapport à l’Autre ? …
Cette difficulté parle sans doute : d’un manque de confiance en soi, du besoin d’apprendre à lâcher prise, de l’accueil et l’acceptation de ses propres ressentis et émotions, d’une position « basse » ou sur-adaptée face à autrui, d’un oubli de soi, d’une trop grande perméabilité au reste du monde, d’un besoin de recentrage, de bienveillance envers soi.
Il y aura donc à s’autoriser à prendre soin de soi en s’autorisant (et oui encore) à refuser des invitations quand on en a pas envie, à tranquillement quitter une pièce quand on est arrivé à sa limite, à reporter quand on n’est pas en capacité d’absorber, à ne pas décrocher un téléphone, etc.
ll y aura donc à s’imaginer une bulle de bien-être autour de soi, dès que l’on en ressent le besoin. Une bulle dans laquelle par exemple la tranquillité, la sécurité, le respect de soi-même, le calme, règnent.
On peut y mettre tout le positif dont on a besoin. A customiser donc ! 🙂
Un endroit à soi, dans lequel personne ni rien de nuisible ne rentre.
Un espace de protection disponible en permanence.
Cette visualisation peut aider en attendant que la confiance se renforce. Sous la forme d’une bulle de bien-être elle peut permettre de réguler, atténuer, retrouver son air, son énergie, son temps, son calme.
Et en plus, c’est simple, gratuit et efficace ! 🙂
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