Comment bien choisir son thérapeute ?

Comment bien choisir son thérapeute ?

Cette semaine, une amie à moi m’a posé cette question :

Coucou Domi, je cherche une sophrologue dans la ville où j’habite mais il y en a plusieurs dont quelques-unes qui font de l’énergétique… comment faire mon choix ?

Excellente question, merci N. !

J’allais lui répondre et puis, je me suis dit que si elle se posait cette question, d’autres personnes devaient aussi se la poser.

Ce qui valait bien un article, non ?

La formation

Selon moi, la première chose à vérifier, c’est la formation de la ou du thérapeute ; et ce, que l’on recherche un(e) sophrologue, un (e) énergéticien(ne), un(e) psychothérapeute, un(e) hypnothérapeute,…

Les métiers de la relation d’aide ne s’improvisent pas. Il y a des savoirs-faire à apprendre, des savoirs-être à développer et un travail sur soi à effectuer.

Bien sûr, la formation ne fait pas tout. Mais elle assure un socle rassurant de connaissances et d’aptitudes.

C’est ce qui a motivé (entre autres) mon inscription sur Résalib, site qui vérifie la qualité de la formation de chacun des professionnels référencés.

La spécialisation

Deuxième élément qui peut aider à choisir : une éventuelle spécialisation.

Si vous avez mal aux dents, vous consultez un dentiste et non votre généraliste.

Pour les thérapeutes, c’est la même chose.

On observe que certains thérapeutes se positionnent clairement spécialistes de certaines problématiques (burn-out, cancers, maternité, sommeil, troubles alimentaires,…), d’autres se préfèrent généralistes.

Les différentes compétences

Certain(e)s thérapeutes ont plusieurs cordes à leur arc. Dans mon secteur, en ce qui concerne les seuls sophrologues, c’est assez courant. L’association se fait par exemple avec l’hypnose par exemple.

Pourquoi ? Pour de multiples raisons : le cheminement personnel du thérapeute, la viabilité économique de son activité, l’évolution de sa pratique, par exemple.

Les méthodes ou approches, diverses et variées peuvent complexifier le choix mais booster véritablement la transformation personnelle.

En la matière, je ne peux que vous conseiller d’écouter votre sensibilité, vos croyances, vos valeurs, vos références, vos centres d’intérêts, votre curiosité, votre intuition, bref, de vous écouter.

La présentation

Troisième élément de distinction : la façon de se présenter.

Aujourd’hui, lorsque l’on recherche quelque chose, on le demande à notre moteur de recherche préféré.

Le site, les écrits, la présentation, le ton, les visuels, la clarté, etc. sont des éléments à ressentir. Nous sommes tous sensibles à ce genre de choses.

Là encore, ce point s’inscrit dans un ensemble de points. Cela ne peut pas constituer le seul critière de choix (selon moi).

La recommandation

Avouez : quand vous achetez un truc sur le net, vous lisez les avis clients avant, n’est-ce pas ?

Vous cherchez ainsi à valider ou invalider votre « presque – choix » par celles et ceux qui ont fait le pas avant vous.

Il n’est pas rare non plus qu’une connaissance parle de son expérience et finisse par vous transmettre les coordonnées de son ostéo ou de sa/son thérapeute, si des bienfaits ont été constatés.

Le bouche à oreille quant à lui, s’appuie sur le principe que ce qui va à mes amis, peut me correspondre aussi. Cela se tient. La communauté de pensée est d’agir fait loi.

L’essentiel étant ensuite de faire sa propre expérience et de garder son libre-arbitre.

Contacter pour décider

Une fois examinés ces différents items, je ne peux que vous recommander de prendre contact avec la personne (ou les deux ou trois) pour échanger quelques minutes sur ce qui vous amène à chercher un(e) professionnel(le).

La voix, l’écoute, la discussion, la proposition accompagnement sauront finir de vous mener à la bonne personne.

Ce qui est certain, c’est que le courant doit passer. Il n’y pas de travail sur soi bénéfique sans une véritable alliance thérapeutique (lire ou relire cet article à ce propos).

 

Un dernier conseil : prenez le temps de choisir et écouter votre instinct ! Il sera toujours possible de changer si vraiment « ça ne le fait pas ».

C’est vous qui demandez un accompagnement, c’est vous qui choisissez.