Décider : un véritable outil de bien-être

On n’imagine pas le pouvoir de la décision !
Autant je peux préconiser parfois de ne rien décider, autant dans certaines situations, décider fermement de quelque chose est une voie puissante de libération.
J’ai testé sur mon rapport au sport et ça marche !
Je vous explique ?
Il y a environ 15 ans, je me suis offert un vélo elliptique. J’ai toujours réussi à caser une ou deux heures dans mon emploi du temps hebdomadaire pour en faire. C’était souple et adaptable à mon planning, j’adorais ça. Puis lorsque j’ai eu mes enfants, faire du vélo elliptique est devenu plus compliqué, plus « coûteux » en énergie et en temps. Je me trouvais des excuses, j’avais toujours mieux à faire, pas le temps, trop fatiguée, trop froid, trop chaud, etc. Je finissais évidemment par culpabiliser ensuite. J’ai tâtonné comme ça un moment, à moitié insatisfaite et il a fallu le premier confinement pour que je décide que coûte que coûte, de caser 2h de vélo elliptique dans ma semaine.
J’ai pris la décision, point. Fin des tergiversations.
Résultat ?
Je ne me pose plus la question. Je le fais. Je n’écoute pas les petites voix « diaboliques » qui essaient de m’éloigner de mon objectif, elles n’ont plus aucune place pour s’exprimer puisque je suis totalement décidée.
Mon mental non plus ne réfléchit plus. Il est en mode « ON ». La possibilité du « OFF » a disparu.
Alors quand la semaine commence, je sais que je vais monter sur mon vélo elliptique. Je trouve toujours un moment.
C’est facile et fluide parce que je l’ai décidé. Je ne remets plus en question cette décision.

J’applique aussi cette méthode quand je traverse des moments difficiles. Au lieu de touiller ma marmite à problèmes pendant des heures voire des jours, je décide véritablement que « ça va aller », que « tout va bien se passer », que « ça va s’arranger ».
Et ça marche. Je permets ainsi à ma conscience de voir ce qui va bien et non de rester focalisée sur ce qui ne va pas.
J’aiguise ma conscience à voir les progrès, les mieux, les avancées plutôt que les souffrances ou les douleurs.
Est-ce artificiel ? Suis-je dans le déni ?
Non. J’accueille mes émotions PUIS je décide que ça va aller en identifiant de quoi j’ai besoin pour aller bien.
Cela me donne la direction.
Décider me permet à la fois de traverser l’émotionnel ET d’agir pour me sentir bien / mieux.
Je sais que je veux faire du sport, en l’occurrence du vélo elliptique car cela est pratique par rapport à mon organisation. En l’ayant décidé, je ne bloque pas à la partie émotionnelle qui pourrait me démotiver. Cela me permet d’enjamber les fausses excuses 😉

Alors, qu’allez-vous décider ?

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