3 clés pour prendre de bonnes décisions
Pas toujours facile de prendre de bonnes décisions.
Parfois la direction apparait clairement et s’engage de façon fluide.
Mais parfois, on hésite, on ne sait pas, on change d’avis tous les quarts d’heure,…
Bref, « ça coince » !
Alors voici 3 clés pour vous aider à dépasser l’inconfort des doutes :
1/ Ecouter chaque partie avec discernement
Bien souvent, nos hésitations proviennent d’un conflit entre le mental et le coeur.
Le mental – qui a enregistré toutes nos expériences et en particulier, les moins agréables – a tendance à imaginer le pire.
Alors, il alerte, il freine, il craint, il appréhende. Il nous met plutôt dans une posture de prudence voire d’immobilisme.
Le coeur quant à lui, est spontané, sans filtre et juste. Il ne triche pas. Il est vrai. Il n’a pas peur. Il sait.
Le combo coeur/mental reste donc une alchimie à examiner avec grande attention.
Car souvent nous ressentons l’élan de notre coeur pour aller vers quelque chose (un projet, une personne, une envie,…) mais assez vite, notre mental sort les warning ! Ainsi, nous prenons une décision de raison et mettons sous un mouchoir l’élan de notre coeur.
Dommage.
Le mieux est donc de regarder sur quoi notre mental s’affole et de mesurer s’il est réaliste ou s’il exagère (par peur).
Qu’il nous mette en éveil sur certains points, OK mais qu’il nous empêche de vivre spontanément, NON.
Et n’oublions pas que bien souvent, notre mental a tendance à exagérer et à voir une situation bien plus risquée et inconfortable qu’elle ne l’est. La preuve ? Regardez tout ce que vous avez déjà traversé de difficile. Vous aviez sans doute énormément d’appréhension pour au final vous rendre compte que c’était « moins pire » que « prévu ».
2/ Jauger le timing
La 2ème clé se trouve du côté du temps, de la temporalité et plus précisément, du bon timing.
Cette décision qui coince doit-elle être prise tout de suite ? Est-ce vital de trancher maintenant ?
Les décisions simples (choisir son plat au restaurant, porter tel pull plutôt que tel autre…) restent les plus faciles à prendre car elles impactent finalement peu.
Les décisions plus impactantes (acheter cette maison, adopter un chien, se séparer, faire un enfant, partir faire le tour du monde,…) activent le coeur et le mental de façon plus profonde. Et tout à coup, il y a comme une urgence à décider.
Non. Différer de quelques heures, de quelques jours ou de quelques mois peut aider. Cela permet de réinterroger notre envie, notre souhait, notre capacité à nous mettre en mouvement, etc.
L’impatience (et je connais bien le sujet !) n’aide absolument pas.
En laissant un peu de temps et d’espace, notre être entier peut laisser décanter les choses et les métaboliser de l’intérieur. Souvent, cela amène de la clarté et de la confiance. Intéressant, non ?
3/ Demander à votre corps
Quand une décision patauge et que nous avons du mal à faire un choix, il peut être aidant de ressentir véritablement chaque possibilité.
Face à deux choix par exemple, nous pouvons imaginer, visualiser en détail le choix numéro 1 et voir ce que notre corps « dit ».
Puis faire la même chose avec le choix numéro 2 et ressentir ce que notre corps exprime.
Un de mes meilleurs amis, qui était coach et qui malheureusement est décédé il y a 10 ans disait toujours : « T’as mal au bide ou t’as pas mal au bide quand tu penses à ça ? ».
L’idée est de couper court au mental qui cogite et tricote tout un tas de « trucs » au profit de notre précieuse intuition.
Quelle clé utilisez-vous déjà ? Comment finissez-vous par faire votre choix ? Dites-moi en commentaires 😉
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