Se tourner vers la lumière
Quand j’étais ado puis jeune adulte, je pouvais rester des jours entiers à broyer du noir, à cogiter sur un souci ou un truc qui n’allait pas comme je voulais…
Bien plus tard, la sophrologie m’a (entre autres) appris à devenir positive.
De nombreux exercices de sophrologie amènent à identifier ce qui est positif, ce qui fonctionne en nous et dans notre environnement, ce qui est harmonieux et posé, ce qui est présent et juste.
Et finalement, c’est vrai, dans toutes situations, il y a du positif.
Ça parait fou de dire cela pour certains. Quel positif trouver dans la maladie, le deuil, le chômage ou la rupture ?
Souvent c’est à cet endroit que s’ouvre le débat. Je me souviens d’une conversation tonique avec une psychothérapeute qui m’avait dit « Mais pourquoi être positif ?« .
Il me semble que la confusion vient du fait qu’être positif semble dire en arrière plan qu’il faut « faire comme si tout allait bien ».
Non, ce n’est pas cela.
Il ne s’agit pas de faire comme si tout allait bien, parce tout ne va pas « bien ».
Il s’agit en premier lieu et de façon pleinement authentique, d’accueillir les émotions qui sont là (déception, tristesse, peur,…).
Cette étape est primordiale et… plus ou moins accessible, c’est vrai.
Ce n’est qu’après cela, que nous pouvons nous tourner vers la Lumière. Vers le positif.
Parfois cette lueur-là n’apparait pas de façon évidente.
Mais peu à peu, nous parvenons à ouvrir nos yeux, notre cœur et notre conscience vers ce qui apporte quelque chose de bon : notre vivance (comme on dit en sophrologie), ceux qui nous entourent, ce qui nous fait du bien, ce qui nous protège, ce qui nous ressource,…
C’est peut-être ce que nous appelons « espoir » ?
En tout cas, c’est certainement ce qui nous aide à garder nos cœurs capables d’aimer encore et encore.
Cette Chronique Boostante est dédiée à G. décédé le 26/9.
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