« Je n’ai pas le temps » : bonne ou mauvaise excuse ?
Que l’on soit clair : pour moi, dire que nous n’avons pas le temps est une mauvaise excuse !
(Je donne la réponse tout de suite pour les personnes qui n’ont pas le temps de lire).
#gameover !
Pourquoi ?
1/ Parce que le temps est le même pour tous
Une année contiendra toujours 52 semaines.
Une semaine contiendra toujours 7 jours.
Un jour contiendra toujours 24 heures.
Une heure contiendra toujours 60 minutes.
Une minute contiendra toujours 60 secondes.
Que vous soyez du matin ou du soir, que vous soyez lillois ou marseillais, que vous soyez une femme ou un homme, un collégien ou une cheffe d’entreprise, un amateur de belles montres ou une amatrice d’intuition spatio-temporelle : nous sommes tous à la même enseigne !
2/ Parce que vous êtes le seul responsable de votre temps
Et oui, cette deuxième vérité fait comme un pavé… sur le pied ! #aïe
S’il est vrai que nous sommes souvent confrontés à des « obstacles » dans le bon déroulé de notre gestion de notre temps, il nous reste la possibilité très très très utile de dire « non », de dire « stop », de dire « je ne suis pas d’accord ».
Votre temps n’est pas extensible (cf. point 1). Celui du reste du monde non plus. Ce qui nous amène au point 3.
3/ Parce que ceux qui semblent tout gérer tout le temps, mentent
Aujourd’hui, dans notre société actuelle, les machines peuvent défier le temps c’est vrai, mais nous, non. C’est terminé. Nous sommes dépassés. Nous n’avons plus la capacité à absorber la vitesse de traitement et d’action que nous imposent les machines.
Ainsi, les personnes qui sont sur tous les fronts (19h43 bonsoir Monsieur le Directeur, 7h15 bonjour Monsieur le Directeur #iladormiaubureauouquoi ?) sont en réalité sur quelques fronts seulement.
Et oui, cela s’appelle des sacrifices.
4/ Parce que la seule voie est celle de la conscience (comme dhab #sophrologie)
Ainsi je vous propose de jeter hors de votre vocabulaire l’expression « je n’ai pas eu le temps ».
Au profit d’une expression plus juste : « je n’ai pas pris le temps ».
Oui cela peut sonner comme culpabilisant dans un premier temps.
Mais à force, cela agit comme un outil de recentrage.
Ce qui permet peu à peu et en douceur, de prioriser, de choisir en conscience, de poser des limites et de prendre du plaisir à être acteur de notre gestion de notre temps.
Vous constaterez qu’au bout de 3 semaines sans « prendre le temps » d’aller au sport, vous changerez votre fusil d’épaule tellement cela vous manquera. Vous parviendrez ainsi à dégager du temps d’un côté pour en jouir de l’autre. Déshabiller Paulette pour habiller Monique quoi.
Les choses se rééquilibreront et vous vous sentirez plus épanoui.
Si, si. Je vous assure. Essayez, vous verrez ! 🙂
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