Et c’est parti pour un article spécial Love, histoire de rester raccord avec le 14 février ! Prêts à dégouliner d’amuuuuuur ??
J’en entends déjà bougonner :
« La St Valentin, c’est une fête commerciale »
« C’est nul la St Valentin »
« Je déteste la St Valentin »
« Tous ces cœurs partout, beurk ! ».
N’empêche, si votre Valentin débarque avec un gros bouquet de fleurs suivi de près de son large sourire satisfait, vous n’allez pas lui dire « Merci mais c’est nul la St Valentin » !!
Quoique vous décidiez, fêter votre amour ou pas, s’il y a bien une chose qu’on oublie en amour, c’est qu’aimer ne suffit pas.
C’est un peu comme si vous signiez votre CDI dans la joie et la bonne humer puis que vous restiez face à votre ordinateur, sans rien faire de plus. Signer un contrat de travail ne suffit pas. Ensuite, il faut… travailler.
J’en ai pour preuve, le témoignage de certains de mes client(e)s qui sont en couple, amoureux de leur partenaire mais qui ressentent une certaine platitude au quotidien. Un peu comme si le royaume, bien que confortable et agréable, était plongé dans un demi-sommeil.
D’où le risque de détachement,
le risque de lassitude,
le risque d’inquiétude, la peur de perdre l’autre, qu’il nous laisse ou qu’on le quitte, etc.
le risque d’ennui,
le risque d’agacement, de colère,
le risque de résignation frustrée,
le risque d’accommodation, etc.
Ça parait idiot comme ça. Pourtant c’est fondamental. L’amour c’est mieux quand ça prend la forme d’un lien vivant.
Je donne souvent l’image d’un feu. Un feu qui symboliserait la relation de couple. Chacun participe à faire en sorte que ce feu réchauffe, grandisse et soit un bon grand feu agréable.
Chacun met des bûches dedans et le feu crépite à foison.
Mais (il y a toujours un mais), parfois, on n’a pas le temps de mettre des bûches dans le feu. Alors c’est l’autre qui s’en occupe majoritairement. Puis ensuite c’est l’inverse. C’est OK.
Lorsque l’on met des bûches négatives, des reproches, de la mauvaise humeur, de la colère,… le feu n’est plus si agréable. Il ne réchauffe pas le cœur, ni l’âme. Il devient toxique.
C’est pour cela que la St Valentin a au moins ceci de positif : elle booste certains d’entre nous à mettre de jolies bûches dans le feu.
Le temps d’une journée, soit.
Mais au moins, le feu se réactive et ça fait du bien.
L’occasion (codifiée dans une logique commerciale à la base) est là : faire vivre la relation, faire vibrer les sentiments, twister le lien !
Idéalement, vous l’aurez compris, il faudrait être dans cette dynamique le plus souvent possible.
Car à quoi sert d’aimer et d’être aimé si on ne le sent pas en soi ? Savoir n’est pas sentir.
Les « Je sais qu’il m’aime, ce n’est pas grave si en ce moment c’est bof », ça tient un temps. Très vite, le manque pointe son nez. Manque de preuves d’amour, manque d’attentions, manque de partages, manque d’évasion à deux, manque de relief,…
Oui l’amour est là mais il est comme au musée : derrière une vitrine. On voit mais on ne touche pas.
Alors, mettons-nous en mode St Valentin plus régulièrement. Demandons-nous de temps en temps : quelles bûches je mets en ce moment dans notre feu ?
Ça marche pour le couple. Mais ça marche aussi pour toutes nos relations. Nos amitiés, nos relations familiales, nos relations professionnelles, nos relations avec nos commerçants, nos voisins.
C’est vrai tous ces feux restent différents et ne sont pas sur le même plan en chacun, mais la logique reste la même.
Quand je vais acheter mon pain à la boulange’, j’amène quoi comme bûche ? Un grand sourire aimable et de la politesse ou une tronche des mauvais jours ? Et si je suis en mode ronchonchon, quel genre de bûches la boulangère aura t-elle envie de mettre à son tour dans notre feu ?
CQFD.
Alors bonne St Valentin !
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