Vous vous rappelez des fois où vous vous êtes dit :
quand je serai grande, je veux être maîtresse d’école
quand je serai grand, je veux aller sur la Lune
Il reste 16 dodos avant Noël
Vous vous souvenez des fois où vous vous êtes dit :
je l’achèterai le mois prochain
j’irai les voir au printemps
j’attends d’avoir perdu mes 3 derniers kilos.
Vous vous revoyez en train de vous dire :
On verra après le confinement
On verra ce qu’ils diront pour la rentrée
On verra l’été 2021 où on en est avec la COVID 19.
Je résume : nous sommes en attente.
Nous attendons. Souvent.
Et pas que le tram ! Ni la fin de la semaine.
Nous attendons le prochain épisode.
Nous attendons des informations du futur.
Donc des informations qui ne sont pas encore là.
Logique.
Nous nous mettons (sans le savoir) en marge de toute pleine présence.
Estimons-nous que le présent n’est pas digne d’intérêt ?
Estimons-nous que l’herbe est plus verte ailleurs (dans le futur par exemple) ?
Estimons-nous que nous avons fait le tour d’ici et de maintenant ?
Estimons-nous que pour un présent serein, il faut connaitre (maîtriser, contrôler) son futur ?
Nos émotions et l’état de notre mental à cet instant, sont-il réglés sur notre futur ?
Sans doute un peu.
Mais sans doute aussi pouvons-nous réguler cette tendance à l’hyper-anticipation.
Qui au final s’avère inutile, juste bonne à brasser de l’air (= des ruminations).
Le bonheur, le bien-être, rappelons-le, peuvent tout à fait prendre racine dans notre présent.
Si si.
(Et heureusement).
Pour cela, on peut peut-être se demander :
que vais-je faire aujourd’hui pour mon bien-être ?
Pas dans 3 jours, pas dans 2 mois, pas dans 5 ans.
Aujourd’hui !
Car aujourd’hui a le droit qu’on le chouchoute et qu’on le prenne en compte. Il n’est ni transparent, ni inintéressant, ni durable non plus.
Il est là.
Présent.
Présent pour nous. A chaque seconde.
Le futur lui, on ne sait pas trop. Il a le temps de changer d’avis.
Alors, restons centrés, restons là, ne laissons pas notre mental s’échapper et nous empêcher de goûter à la magie de l’instant présent.
Parce qu’à cet instant, au moins, nous pouvons poser des actes et des intentions concrètes.
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