Aimeriez-vous être en couple avec vous ?

Aimeriez-vous être en couple avec vous ?

Voilà la question à se poser à propos des relations amoureuses 😉

Que l’on soit en couple : pour évaluer notre degré d’engagement, d’initiative, « d’agréabilité », de disponibilité, etc.

Ou célibataire, pour évaluer : notre degré d’ouverture et de curiosité vis à vis d’une éventuelle rencontre.

Je la trouve confrontante mais juste cette question après tout.

Car il est tellllllllllement facile de rejeter la faute ou la responsabilité sur l’autre.

Il/Elle a fait ça, a dit ça, a osé me reprocher ça, n’a rien fait pour ça, a répondu çi, etc. 

Mais moi…

Moi ?

Moi…

Finalement :

Aimerais-je être en couple avec moi ?

Certains jours c’est plutôt oui car enthousiaste, à l’écoute, plein(e) de créativité et d’envies… et d’autres, on se fait peur à soi-même, par blessure, par ego, par ras le bol, par sentiment d’impuissance, par colère, par sentiment d’abandon…

En tant que thérapeute, j’accompagne beaucoup les questions liées au couple : le mal-être, la jalousie, les ruptures fracassantes, l’éloignement sournois, la dépendance affective, la lassitude, les conflits, la déception, la frustration émotionnelle ou sexuelle, le manque de temps ou d’attention, la déception, les attentes frustrées,…

Les EGO blessés, ceux de nos enfants intérieurs viennent nous cueillir pour reprendre toute la place. Erreur.

Etre en couple ou avoir envie de l’être, c’est tout sauf du calcul du mental. C’est tout sauf de la réflexion.

C’est du coeur. Du coeur pur.

Pour que le coeur puisse guider, l’ego blessé doit être apaisé, soulagé, rassuré.

Sans cela ? Rigidité, peurs, reproches, agressivité, panique, rejet,…

Lorsque notre enfant intérieur est à sa place, celle de la lucidité sur ses manques et celle du passé, il y a de la place pour être bien au présent.

Par contre lorsqu’il est envahissant par sa souffrance passée et omniprésent au quotidien, difficile pour l’adulte que nous sommes devenu de prendre sa place.

C’est un chemin de conscience qui permet ensuite de ne pas laisser à l’autre toute la responsabilité du couple, de la relation.

C’est un chemin de reconnexion à soi qui permet d’aborder les relations d’amour depuis la juste place.

Si vous vous sentez en difficulté, contactez-moi. Le risque, comme tout schéma issu de nos blessures, est de répéter et de répéter encore le même fonctionnement insatisfaisant…