« N’aie pas peur de l’inconnu »
Ce matin, j’ai tiré une carte du petit Oracle des anges. Et j’ai reçu le message suivant :
« Inconnu. N’aie pas peur de l’inconnu. C’est un temps d’exploration intérieure et de transformation. Les territoires étrangers ouvrent de nouveaux horizons« .
C’est fou comme ça tombe à pic ! 🤔
En effet, après plusieurs jours d’hésitation (merci en passant, pour tous vos mails en réaction à ma précédente Chronique !), j’ai décidé de la date de reprise de mon activité (25 mai, info complète à venir, merci de votre patience 😇), je me suis positionnée par rapport à la reprise de l’école par mes enfants et je suis en train de mettre en place des actions pour que tout se passe pour le mieux d’une façon générale.
Et le plus étonnant, c’est que j’ai vraiment cette sensation de devoir apprivoiser des territoires connus devenus inconnus, des habitudes connues devenues inconnues, des repères connus devenus inconnus…
Bizarre comme truc.
J’ai eu peur de l’inconnu c’est vrai, en l’occurrence : le déconfinement. Et cela peut m’arriver par moment d’avoir un doute sur la pertinence de mes décisions. Mais il y a aussi pour moi actuellement, une envie d’avancer qui fait baisser cette peur.
Et il y a surtout l’action. La remise en route. Le fait de faire des choses pour un but à venir.
Ça, c’est vraiment efficace pour dompter la peur et avancer plus sereinement.
Sans action, on rumine, on retourne le problème mille fois dans notre tête et on reste dans un inconfort désagréable voire anxiogène.
Avec action, on a le sentiment de reprendre la main sur nos émotions. De rentrer dans les sujets. De ne plus les voir comme extérieurs à soi-même. Indomptables.
D’ailleurs, j’ai vraiment remarqué un processus chez moi. Il me faut environ 48 heures pour « métaboliser » les adaptations que je vais devoir faire. J’ai mis 48 heures pour capter la gravité de la situation mi-mars, j’ai mis 48 heures pour envisager comment j’allais pouvoir m’adapter au confinement à tous les niveaux, j’ai mis 48 heures à intégrer la durée du confinement, j’ai mis 48 heures à réaliser la date du déconfinement, j’ai mis 48 heures à me décider de façon « à peu près satisfaisante intérieurement, j’ai mis 48 heures à lister le matériel dont j’aurai besoin dans deux semaines, etc.
Cette phase des 48 heures est souvent précédée par une phase dans laquelle je décide de ne pas décider. Parce que je manque d’info, je manque de discernement, je suis encore secouée, troublée, etc. Alors en général, j’essaie de laisser passer du temps en m’autorisant à ne pas décider. En général, le chemin s’éclaire rapidement ensuite. Comme si la vacuité était propice à l’intuition.
Et maintenant qu’effectivement j’entrevois la suite avec toute la prudence que cela nécessite, je ressens tout à fait « ce temps d’exploration intérieure et de transformation » qui opère.
J’ai accepté que je n’allais pas retrouver mes clients dans les mêmes conditions qu’avant. J’ai accepté qu’il allait falloir modifier nos façons d’être dans la rue, dans la vie, à l’école, etc.
J’ai accepté de plonger dans cet inconnu.
Mentalement, intellectuellement, pour le moment. Et c’est déjà un grand pas puisque précédemment, j’ai eu des phases de refus, d’incompréhension, de sidération, etc.
Il me reste à vivre véritablement cet inconnu à venir. De le vivre dans mon corps. De me laisser traverser par ce qui sera là : des émotions, des sensations, etc.
Je ne sais pas si je suis prête (ce serait quoi que de l’être ?). Je sais juste que je me sens suffisamment confiante pour le vivre. « Le » ? Le déconfinement, les adaptations nécessaires, la mesure des risques,… mais aussi, je l’espère, de la joie, du partage, des sourires (derrière les masques), de bons moments, de belles séances, une sécurité renaissante, etc.
La promesse de nouveaux horizons. Oui. Que j’espère porteurs de joie et d’apaisement. Là tout de suite, j’ai envie d’y croire. 🙌
2 Comments
Rebeca Vargas
Dominique, merci pour partager. Ici une phrase de Paulo Coelho, “ La vida siempre espera situaciones críticas para mostrar su lado brillante.” (La vie attends toujours des situations critiques pour montrer son cote lumineux). Prenez soin de vouz! 🏡
Dominique Meunier
Merci Rebeca, quelle belle citation de Paulo Coelho et en même temps je suis convaincue que nous devrions aussi apprendre à voir la lumière dans des « petites » choses simples et habituelles 🙂