Moi je trouve que c’est bien dit ! Et vous ?
« L’avenir, c’est du passé en préparation« .
Nous devons cette pépite à Pierre Dac. En lisant cette citation, je me suis d’abord dit « bah oui logique » ! Puis, j’ai senti monter la puissance des mots associés les uns avec les autres.
Ce que cela m’inspire par rapport à « mes sujets » de prédilection :
Le risque d’oubli
Si Pierre Dac touche votre coeur avec cette phrase, alors il me semble qu’il ne faut plus l’oublier. Il faudrait même pouvoir se demander si ce que nous préparons en ce moment (dans l’instant présent !) pour notre avenir (dans deux heures, deux mois ou deux ans), nous fait plaisir à imaginer rangé dans notre bibliothèque de souvenirs. Un peu comme si on choisissait de mettre cela dans le fil d’actualité ou si on préférait le mettre en story (sous-entendu : pour être oublié dans 24h).
Cela amène donc à plus de conscience immanquablement. Et à interroger le sens de ce que l’on fait, la joie que cela nous apporte vs la souffrance d’une situation qui nous semble bloquée par exemple.
La responsabilité
Le deuxième point que cela m’inspire, c’est l’idée qui vient tout de suite après, à savoir celle de la responsabilité et plus précisément, de la responsabilisation. Imaginons… vous ouvrez l’album photo de votre vie passée et vous regardez ce qu’il s’y trouve. Avez-vous pris soin de votre bonheur ? Avez-vous bâti chaque moment pour qu’il soit source d’épanouissement ? Quel regard avez-vous sur vos douleurs ou vos moments difficiles ?
Si dans l’avenir nous préparons notre passé, alors posons-nous la question : suis-je là où j’ai envie d’être ? Vais-je dans la bonne direction ? Et si la réponse est non : que puis-je faire pour reprendre la barre de ma vie ?
Nos vibrations
Dans la suite logique, une voie pour nous aider à préparer notre passé, c’est aussi de nous demander : qu’est-ce que je vibre comme énergie ? Au quotidien, suis-je dans la peur ou dans la confiance ? Suis-je joyeuse ou pessimiste ? Suis-je ouverte ou méfiante ?
Ainsi, si on vit une situation difficile, c’est peut-être de se laisser l’espace de croire que cela va s’arranger. Pour vibrer l’espoir, la positif, l’ouverture et la confiance.
Ce n’est pas toujours facile mais cela amène l’idée que nous sommes les bâtisseuses de notre présent (et donc de notre futur et donc de notre passé).
Alors je sais que j’ai ce côté « Bisounours » à propos duquel on me taquine régulièrement… « Trop optimiste, trop positive ».
Mais je crois que cette posture, je l’ai définitivement choisie. J’ai envie de donner une place à l’espoir. J’ai même envie de le choyer.
Parce que dans les moments difficiles (on en a tous, même les thérapeutes !), c’est (pour moi) la seule voie possible. Celle de se dire que les quelques secondes suivantes, les quelques minutes à venir, les jours suivants, seront plus lumineux, plus confortables, plus heureux. Et à partir de la souffrance ou de l’inconfort ressenti, d’aménager l’idée puis l’espace pour le moment où le tremplin apparaîtra plus clairement. Ce n’est pas nier nos douleurs. C’est être active pour se sortir du drame !
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