Qui n’a jamais été déçu ?
De quelqu’un…
De l’issue d’une situation…
De soi-même…
D’un achat…
D’une recette…
Qui ?
PERSONNE.
La déception – manifestement – fait partie de la vie des humains.
(Mon chat aussi doit être déçu quand ses croquettes n’arrivent pas aussi vite qu’il le souhaiterait non ?).
Mais revenons à nos moutons.
La déception est la résultante d’une insatisfaction.
Ça ne va pas comme j’aurais voulu. Je suis déçu-e.
Et là, c’est le drame. Grande ou petite déception ramène à la réalité.
Si on s’en donne la peine, bien entendu.
A mon sens, être déçu, c’est s’offrir une opportunité (si si).
Je m’explique :
1/ Être déçu c’est se prendre une porte dans la g*****
Ça surprend, ça fait mal, ça laisse un sentiment bof.
2/ Après nous avons (en gros) deux choix
Rester avec cette sensation, se la trainer des jours, des semaines et se plaindre (voire développer quelques petits symptômes par ci par là).
Ou alors :
En tirer une sorte de leçon. Où ai-je mis mes attentes ? Étaient-elles justes (pour moi) ? A la bonne place ? Étaient-elles trop hautes ? Pourquoi ? Pourquoi mes attentes sont-elles (parfois, souvent) déçues ? etc.
Et surtout : est-ce que je pourrais trouver un moyen de retrouver de la satisfaction ?
Bon évidemment, la déception qui suit la réception d’une nouvelle paire de chaussures commandée par internet n’est pas au même niveau que celle engendrée par l’attitude d’une personne que l’on aime.
Et la stratégie qui suit aussi.
L’essentiel est sans doute d’accueillir ce qu’il se passe pour ensuite, au moment opportun, agir. Prendre une décision (ou se décaler, lâcher-prise).
La déception c’est un peu comme si nous étions tous des Thomas Pesquet en puissance. A un moment donné, le voyage dans les étoiles s’arrête (snif).
Pour la suite, il faut pouvoir se demander : qu’est ce que je vais faire une fois redescendu sur Terre ?
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