J’ai remarqué un truc depuis quelques jours. J’en ai pris conscience en écoutant mes clients par Skype ou téléphone confinés chez eux mais aussi en discutant avec mon entourage.
Le confinement met en lumière ce que nous ne voulons plus.
Ça vous le fait à vous aussi ?
Le fait d’être obligé de rester chez nous, dans des conditions plus ou moins agréables, nous met face à pas mal de ressentis finalement. Et notamment ceux qui nous pèsent le plus. Je parle de frustration, de colère, de lassitude, de rejet, de déception,… bref, de nos limites quoi.
Limités par le confinement mais pas que…
Ce confinement semble nous faire vraiment prendre conscience de nos limites. Ce que nous ne supportons plus, ce que nous ne voulons plus, ce qui ne nous parle plus, ce que l’on souhaite laisser, quitter, lâcher, ce que nous ne pouvons pas changer, ce qui nous éloigne de nos aspirations, de nos valeurs, ce qui nous tire vers le bas, ce qui nous prend trop d’énergie, ce qui n’ajouter rien à notre vie, ce qui nous « prend la tête », ce que nous aimerions changer, etc.
C’est inconfortable. C’est difficile. C’est comme une grande claque pour certain(e)s. Surtout que nous touchons à ce que nous ne voulons plus mais nous avons du mal à réellement identifier ce que nous voulons. Quelle direction prendre ? Et de quelle façon ?
Ce flou déséquilibre. Un peu comme si on retirait violemment un poids de la vieille balance et que paf ! tout basculait. Un peu comme si une partie de nous était morte mais qu’elle laissait un trou, un espace au point de nous faire sentir bancal.
Que faire de ça ?
Je le répète souvent, la toute première chose à faire est d’accueillir. Accueillir ce qui est là en nous, au creux de notre ventre, au fond de notre tête, sur notre cœur, diffus dans notre corps.
Accueillir signifie aussi, ne pas juger, ne pas se juger. Juste considérer que cette conscience de nos limites existe.
Il est inutile de lutter. Le mieux (si on le peut) est de laisser-vivre ce qui est là. De lui ouvrir la porte et de lui dire « OK entre. On verra après« .
Et si nous ne parvenons pas à ouvrir les bras à ces alertes intérieures, nous pouvons aussi nous accueillir dans cette difficulté. Après tout, tout cela est un processus. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Mine de rien (mais l’air de tout)
Ce qui est sûr, c’est que se connecter à ce que nous ne voulons plus est un pas énorme !
C’est le début de quelque chose de nouveau. Émotionnellement parlant, énergétiquement parlant, mentalement parlant, bref à tous les niveaux. Comme un up-date du système central.
Le nouveau programme n’est pas encore en place mais l’obsolète repéré ! D’ailleurs, si nous ne parvenons pas à accueillir tout ce tintouin, nous pouvons toujours lister noir sur blanc tout ce dont nous voulons nous débarrasser. Car passer d’une impression à des mots change tout. Ca clarifie, ça permet de rendre concret une sensation et au final, ça fait un bien fou !
Allez bon accueil et bonne liste à vous.
Confinés un jour, mais pas confinés toujours. Par contre, conscients un jour, conscients toujours 💚
1 Comments
Rebeca Vargas
Une nouvelle fois merci Dominique. J’aime lire tes articles. Ils sont tres interessantes. J’etude le francais seule avec “duolingo.” Ma langue maternelle est l’espagnol. Je parle l’anglais aussi. J’admire ton profession et ton travail. J’espere que ce moment difficile passera bientot. Prenez soin de vouz 💚🏡