Gamine, je me suis longtemps posée la question suivante :
« Quand je vois la couleur rouge, est-ce que les autres voient le même rouge que moi ? »
Je me posais cette question pour pas mal de choses en fait. Pour les couleurs, pour les odeurs, pour les émotions, pour la douleur, pour les goûts,…
Car finalement :
A quel point sommes-nous singulier ? Unique ? Différent des autres ?
Quelles sont les bases communes qui nous rassemblent ? Celles qui nous permettent de nommer de façon unique que telle odeur est celle du café, que tel ressenti est celui de l’amour ?
Où sont les frontières ?
Qu’est-ce qui est universel ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Posons-nous la question.
Posons-nous la question face à la globalisation de la pensée, à l‘universalisation des ressentis, à la généralisation des comportements.
Posons-nous la question souvent.
Sous peine de nous perdre dans la masse.
Sous peine d’adopter une attitude, un comportement, un sentiment qui ne nous appartient pas.
Nous ne sommes pas obligés de céder. Nous ne sommes pas obligés de nous fondre, de nous dissoudre.
Nous pouvons aussi, préserver notre créativité, libérer nos projets, inventer des idées, construire notre chemin.
Dans le respect des autres bien sûr, mais surtout dans le respect de nous-même… !
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