Nous ne sommes pas obligés de laisser passer tous les sons de l’extérieur dans notre intérieur.
Ceux des voitures et des énervés qui klaxonnent à gogo !
Ceux des villes et ce brouhaha sans fin qui gronde.
Ceux des voix, proches ou lointaines…
Ceux des objets qui claquent, qui vibrent ou sonnent (si vous voyez ce que je veux dire) qui tombent, qui frôlent, qui secouent, qui accrochent, qui sifflent, qui tapotent…
Ceux des papiers, des cartons, des crayons, des gommes (si si ça existe encore :))…
Ceux des journaux, des magazines, des tracts, des prospectus…
Non.
Nous ne sommes pas obligés.
Nous pouvons toujours « fermer les écoutilles ».
S’installer dans notre bulle intérieure et y laisser entrer les sons que nous souhaitons.
Le rire de celle-ci, le chant de l’oiseau, le silence de la nuit, le battement de notre cœur, le vent dans les arbres,…
S’extraire de temps en temps de l’obligation sonore si banale qui nous envahit parfois.
S’extraire de temps en temps d’un environnement trop stimulant, trop fort, trop plein, trop présent.
Filtrer pour se retrouver.
Filtrer pour choisir en conscience ce qui nous parvient.
Filtrer pour apprécier davantage.
Filtrer pour rester connecté à soi. Aux Autres. Au reste du Monde.
Filtrer pour garder le cap de son cheminement.
Filtrer pour se reposer, faire une pause sonore, adoucir l’instant présent…
Et peut-être (enfin ?)… apprécier le pouvoir sensoriel de nos oreilles 🙂
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